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Motocultor 2013 par Paul Fraysse et Sam Tousart

Motocultor 2013 par Paul Fraysse et Sam Tousart

ActuMetalToulouse

8 décembre 2013

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Un petit mot…

 

Bonjour bande de loutres !

Cet été, l’équipe d’Actu Metal Toulouse s’est mobilisée pour vous faire partager un nouveau Live report passionnant sur l’édition 2013 du Motocultor ! Tout d’abord, une petite présentation s’impose. Le festival a été créé en 2007 et cette première édition a eu lieu à Saint-Avé, non loin de Vannes dans le Morbihan(56). En 2010, le festival se délocalise sur la commune de Séné, toujours dans le Morbihan et à partir de 2011, dans les environs de Theix.

Cette année, l’organisation n’arrivant pas à trouver un site permanent, c’est 12000 metalleux avides de gros son et de bière qui se sont aventurés dans les environs de Saint-Nolff du 17 au 19 août 2013.

 

 

La journée du vendredi:

Nous arrivons donc en début d’après-midi, ce vendredi 17 août, et mon collègue a déjà la bave aux lèvres lorsqu’il aperçoit la file d’attente devant l’entrée du site.
Nous ne tardons donc pas à aller chercher nos pass VIP (bein ouais, on a la classe ou on l’a pas) avant de passer dans la file prioritaire et de se retrouver à peine une min après dans l’arène, enfin !

Premières impressions : Petit site mais surtout petites scènes, nous pensions qu’elles seraient plus grandes, il faut dire que l’un de nous revenait tout juste du Wacken Open Air, ce qui expliquerait sans doute la raison de ce jugement un peu faussé.

Peu après, nous nous dirigeons vers le metal market pour y admirer tous les articles en vente. Nous y trouvons des cornes à boire, bijoux, CDs, T-shirts, posters, et même un stand de dédicace avec les auteurs de la BD « Metal Maniax ». A noter que pour y accéder, nous passons devant les sanitaires qui, ma foi, ont été bien pensés et sont relativement propres d’ailleurs ! (ça c’était pour pas faire fuir les dames car bien entendu, à Actu Metal Toulouse nous sommes très soucieux de notre public féminin).

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Viens ensuite le moment de nous désaltérer, nous faisons donc la queue pour acheter des tickets restauration et boisson, le prix à l’unité étant de 2,50 €, un poil cher mais pas si étonnant que ça à la vue de la programmation assez coûteuse. Nous ne manquons pas d’aller quérir un verre recyclable au prix d’un euro. Une bière à la main, nous sortons du site, avide de découvrir l’organisation du camping.  Des bénévoles s’occupent de vérifier les bracelets des festivaliers, nous discutons un peu avec ces derniers, la bonne humeur est présente !
Viens l’heure de l’apéro car nous sommes certes en mission mais n’en restons pas moins des hommes avec leurs forces et leurs faiblesses, l’apéro étant une force bien évidemment. Nous sommes donc accueillis par de gentils amis Parisiens qui nous font part de leurs impressions sur ce festival…

Mais trêve de plaisanteries, ils nous faut passer à l’action ! Il est déjà 16h et les espagnols d’Angelus Apatrida commencent à jouer sur la Dave Mustage. C’est une bonne découverte pour nous car leur Thrash metal est tranchant, idéal pour se mettre dans le bain. Le public répond à l’appel et les moshpits se forment, je ne puis résister plus longtemps à l’appel du pogo. Au niveau de la sono c’est de la qualité, de près comme de loin, le son est au bon volume, j’enterre donc mes boules Quies sans regrets…rs faiblesses, l’apéro étant une force bien évidemment. Nous sommes donc accueillis par de gentils amis Parisiens qui nous font part de leurs impressions sur ce festival.

Ce concert terminé, nous décidons d’aller visiter la sympathique bourgade de St Nolff en suivant un sentier aménagé à l’occasion du festival. Bon c’est vrai, on vous a un peu menti, c’était surtout pour faire les provisions de binouze, mais le contact avec les commerçants a été bon, les Bretons sont vraiment sympas quand on leur donne des sous. (Attention ceci est une blague, nous ne croyons pas que les Bretons sont avares, bien au contraire)

De retour au campement pour nous désaltérer, nous trouvons des gens originaux, nous remercions notamment ces Brestois et leur amour pour la mortadelle ainsi que ces 3 Vikings et leurs cornes de brume qui ont tous bien voulu prendre la pose sous l’objectif D’Actu Metal Toulouse.

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L’heure tourne et il est déjà 23h10, le running order ayant changé, c’est Eluveitie qui se prépare sur la Supositor Stage. C’est une grande attente pour nous deux, fans de Folk Metal ! Le prologue résonne sur les terres bretonnes et les Suisses ne se font pas attendre. La première chanson s’appelle Helvetios. Issue de l’album du même nom, elle a le mérite d’annoncer la couleur, ce concert sera plus festif et moins mélodique. On peut cependant noter l’absence du bassiste Kay Brem et cela se fera sentir. Ce n’est pas pour autant que la prestation des Helvètes est décevante, le son n’est pas le même que d’habitude mais nous n’en restons pas là. Et heureusement car la deuxième chanson débute, elle s’intitule Luxtos. C’est bien évidemment une reprise de  La jument de Michao  popularisée par Tri Yann mais les paroles sont en Gaulois. Le premier rang exulte et le reste du public Breton semble apprécier ce petit clin d’œil à leur égard. Le set continue avec Neverland, issue elle aussi de l’album Helvetios. Le ton est le même, le combo Suisse assure sa prestation. Après un Thousandfold plus rageur, la douceur et la melodie reprennent le dessus avec A Rose for Epona. Et la voix d’Anna Murphy, qui s’est installée au micro, ne passe pas inaperçue, elle suscite admiration ou bien dégoût, c’est en tout cas les différentes réactions que nous avons pu apercevoir au milieu de la fosse. Pas le temps de souffler car les Suisses enchaînent avec Kingdom come undone de l’album Everything emains as it never was, ce qui ravira les fan plus anciens car cet opus est sorti en 2010. Le temps passe et Eluveitie déchaîne toujours les foules avec un Havoc agressif !

Tout ça pour poursuivre avec Inis Mona qui mettra tout le monde d’accord. C’est sans aucun doute la chanson phare de ce groupe car elle aussi reprend un air bien connu de nos amis Bretons, je veux bien sur parler de Tri martolod. Le public en redemande, les Helvètes jouent (Do)minion et Uxellodunon ainsi que The siege pour enfin conclure le concert avec Alesia. Un peu de douceur dans ce monde de brutes ne faisant pas de mal ,la douce voix aigue d’Anna Murphy vient s’ajouter au growl rocailleux de Christian Glanzmann. Le concert se termine donc par un salut des artistes puis direction la buvette, car oui nous sommes en plein festival et nos gorges se font de plus en plus sèches.

Hop Hop Hop petit cul sec pour finir nos bibines et nous nous empressons de filer au 3eme rang afin de profiter du show des californiens de Devildriver. Ils viennent de loin mais étaient très attendus en terre bretonne car ce sont les headliners du vendredi. Ils ont pour habitude de produire un metal mélangeant thrash et death ou parfois metalcore. Et sans attente pour nous, les américains commencent leur set avec End of line, comme au Wacken, l’intro est prenante, très mélodieuse, pleine d’émotions, on sens que la tempête va arriver, puis soudainement la batterie se rajoute et c’est parti pour une heure de show !

Le frontman, Dez Fafara pose sa voix rugueuse et emmène avec lui le public dans une furie saisissante, les circle pits se forment, c’est le panard ! Les ricains enchaînent ensuite avec Cry for me sky, de l’album Devildriver, sorti en 2003 puis avec Dead to Rights de l’album Beast. Bien sur c’est une incitation à se faire chauffer les épaules par ses compagnons, le public est toujours en transe, les moshpits explosent, c’est pas pour les fragiles ça c’est sur ! Le concert continue avec Ruthless et These fighting words dans la même tonalité, le chanteur oscillant entre screams aigus et growl est en parfaite harmonie avec ses compatriotes. Les riffs de la basse de Chris Towning sont lourds et puissants et donnent au groupe une certaine envergure, cela se mesure particulièrement sur It’s in the cards . Sur Not all who wonder are lost, c’est le batteur John Boecklin qui est mit en valeur. C’est alors que résonnent des notes que aucun de nous n’avait encore entendu, et c’est tout à fait normal car le groupe fait la promo de son nouvel album Winter kills, dans les bacs le 27 août 2013. Le public de St Nolff est donc privilégié et a droit à un petit avant goût grâce à The appetite. On revient vite aux bases avec Before the hangman’s noose de l’album The fury of our Maker’s hand pour enchaîner avec I could care less. Cette setlist devient vraiment plaisante et l’ambiance est au top, la fosse s’en donne à cœur joie ! L’alchimie entre artiste et public est flagrante et nous confirmons qu’il est beau de vivre le moment présent, se laisser aller à soi même , s’éclater tout en faisant du bien à nos oreilles ça n’a pas de prix. Le metal est fédérateur, et nous en sommes fier, de tels moments vécus sont uniques.

Merci à Devildriver de nous déchaîner ce soir ! Et ce n’est pas fini, après Head on to heartache, Dez parle au public et présente le groupe : « We come from California… », et à ce moment là nous avions compris ! C’est l’heure d’entendre Clouds over California, la chanson que tout le monde attendait ! La fin du show approche mais Devildriver ne relâche pas la pression, Dez prend le temps d’interrompre le spectacle et d’apprendre aux néophytes comment faire un circle pit Californien, très pro de sa part car comme il le dit « nobody’s gonna be hurt today ! » On retourne à la musique et il ne reste plus que Hold back the day, un hommage a Paranoid de Black Sabbath et Meet the wretched.

Devildriver c’est terminé mais on peut dire que ça « poutrait » , on en a pris plein le visage, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils n’ont pas traversé l’Atlantique pour rien. Alors à AMT, si vous ne connaissiez pas déjà et que vous n’avez pas peur de courir des kilomètres en rond et être bousculés lors de concerts on recommande chaudement les lives des américains !

Première journée très satisfaisante, il y en avait pour tous les goûts, nous retournons nous reposer à la voiture pour profiter d’un bon sommeil réparateur et ainsi être apte à repartir sur de bonnes bases dès le matin !

 

 

La journée du samedi:

Et voilà nous ouvrons les yeux à cause de ce fichu soleil breton, oui encore lui, il ne nous lâchera pas le bougre! Programme du samedi : Gorod, Orphaned Land et Annihilator, ça promet !

Il est maintenant 16h50 et nous sommes prêts à acclamer les Bordelais de Gorod. Dès les premières minutes, nous découvrons de sympathiques bonhommes jouant dans la bonne humeur et la convivialité ! Gorod, c’est en fait un groupe qui monte, un groupe de death plutôt technique qui à force de premières parties comme Gojira ou encore Dagoba, se fait de plus en plus connaître. Les français ont même réalisé une tournée aux USA en Mai dernier ! OUI OUI mesdames et messieurs il y a du talent en France ! Le set commence, mais nous ne connaissons pas encore ces gars là. En revanche ce qui nous frappe, c’est surtout l’impression d’avoir à faire à une belle bande de potes et ça chez AMT on apprécie grandement ! Ca se marre et ça semble chambrer dans la bonne humeur! Et la motivation est là, le frontman motive ses fidèles avec une voie puissante. En s’appuyant sur une basse omniprésente et lourde, Gorod impressionne . Pour résumer, c’est pour nous la découverte de la journée. Après 50 minutes de show, on pourra dire que ce groupe fait partie de l’avenir du metal français !

Nous continuons la journée en retournant visiter ce charmant petit village de St Nolff, mais bientôt la faim nous appelle ! Nous nous rendons sur le site pour aller y quérir un bon petit repas traditionnel, crêpes aux sarrasin avec bière locale au menu !DSCN9960

Le temps passe vite et il est déjà 21h10, nous nous entassons devant la Supositor stage parce que oui, ce soir c’est au tour d’Orphaned land de nous faire plaisir ! Eux aussi viennent de loin, ils sont Israéliens, ils chantent pour la paix, l’amour entre les hommes (et les femmes) et les religions !

Alors on entend déjà les « Ouais mais c’est bien beau ça mais ce groupe là ,il à l’air aussi viril que ma grand mère en tutu dans un combat de boxe ! »

Et nous vous rétorquons : « Du calme mesdames et messieurs, y’a pas que la violence et la brutalité dans la vie ! N’avez vous plus cette âme d’enfant qui vous égaye ?! Ne rêvez vous plus de vous tenir main dans la main pour faire un monde meilleur ? Un peu de douceur ne fait vraiment pas de mal »

Bref, Orphaned Land, ce n’est pas bourrin, c’est mélodique, ça fait rêver et heureusement !

C’est Barakah qui est joué en premier, et dès les premiers instants, l’atmosphère orientale se fait ressentir grâce aux instruments traditionnels. La première chanson se termine et le public constitué en majorité de curieux, commence à se faire une idée de ce qu’est le folk death metal Israélien.

La seconde chanson s’appelle The kiss of Babylon issue de l’album Mabool, et ici, le chanteur Kobi Farhi ne scream pas, il chante de façon claire. C’est apaisant et puis en plus, il ressemble à Jésus, une impression de sérénité se dégage de lui, ce qui d’ailleurs fait fuir certains sans doute car cette atmosphère leur déplaît. Peu importe le show continue avec Birth of the Three puis avec Olat Ha’tamid qui est écrite en hébreu et donc pour le coup, l’audience est transportée sur les terres d’origine des musiciens. La composition suivante se nomme All is One . Les paroles décrivent clairement les absurdités des guerres, des affrontements entre Juifs et Musulmans. Elles appellent les Israéliens à ne faire qu’un  : « Brothers of the orient stand as one ». La pochette de l’album du même nom montre d’ailleurs les symboles du Judaïsme, du Christianisme et de l’Islam réunis.

S’en suit un riff de basse motivant précédé d’une intro très mélodique avec instruments traditionnels et un cœur pour le refrain, on se mettrait presque à danser sur The simple man.

Le titre qui suit est connu, et à l’écoute des premières notes les connaisseurs se réjouissent et se mettent à taper dans leurs mains ! Ocean land résonne à travers la campagne de St Nolff. A la fin du morceau, une danseuse fait son apparition et se déhanche aux premières notes de Sapari . Ca fait partie du show, et ça fait du bien aux yeux ! Il ne reste plus qu’à jouer Our own messiah pour laisser place à Norra el Norra et refaire jumper un public totalement conquis ! Le concert se termine suite à un Ornaments of gold sur le même ton .

Le groupe que nous avons observé par la suite est une tête d’affiche d’un tout autre registre puisqu’il s’agit du célèbre Annihilator ! Ce groupe de Thrash metal Canadien a profité de sa tournée Européenne estivale pour nous rendre visite en Bretagne et les fans sont au rendez-vous ! Initialement formé en 1984, le guitariste Jeff Waters reste l’unique membre fondateur encore présent dans le groupe. Autant dire que ce n’est pas n’importe qui puisque Dave Mustaine lui proposa par la suite de rejoindre Megadeth. Nombreux sont les artistes qui ont traversé cette formation mais peu importe, aujourd’hui, Annihilator joue sur la Dave Mustage!

Et boum c’est parti ! Le riff entêtant de Smear Campaign provoque déjà un circle pit ! Fini les douceurs orientales , on repart au combat ! S’en suit une autre chanson issue de l’album Feast, qui a le mérite de posséder un refrain facile à retenir et donc à crier en chœur ! KING OF THE KILL !

Le gentil chaos se poursuit avec No way out puis Clown parade . N’oublions pas Ultra Motion qui est un titre plus « bourrin », tiré de l’album Waking the Fury. Les ardeurs se calmeront à peine à l’écoute de Set the world on fire, mais la basse de Alberto Campuzano rend décidément le moment délicieux !DSCN9976

Ensuite,retour sur un album culte, Alice in Hell avec le titre W.T.Y.D . Le combo originaire de Ottawa nous jouera aussi No zone et Fiasco avant d’interpréter le célèbre Fun palace ! La voix de Dave Padden colle parfaitement au registre et le résultat est savoureux ! Il reste encore deux derniers titres, I am in command et le tant attendu Alison hell qui achève un show quasi parfait de la part des Canadiens. Un groupe à voir absolument selon nos humbles avis !

Le samedi se termine déjà, on a prit la poutre, c’était bon pour le moral ! On se couche encore tout excités ! Demain grosse et dernière journée de cette édition 2013, on a hâte !

 

 

La journée du dimanche:

Encore ce soleil Breton qui nous chatouille les paupières ! Va falloir penser à revoir les préjugés sur la Bretagne, c’est pas possible ! C’est donc dans la joie et la bonne humeur de la soirée précédente que nous attaquons ce dernier jour prometteur  ! Pour tout vous dire, nous avons profité de cette journée pour visiter les environs et s’imprégner de la culture locale puis nous nous sommes également dirigés vers le littoral afin de nous baigner dans une eau bouillante à 16 degrés.

Nous retournons sur le site aux environs de 20h10 pour assister au show de Moonspell.

C’est un groupe de Gothic metal portuguais assez poilu ouais ouais ouais ! O Bacalhau ! Et dans la foule on s’attend à recevoir de la brandade de morue dans les oreilles ! Comment ça on cite les gros clichés sur le Portugal ! Meuuuh non voyons ! Trêve de plaisanteries, les petits gars sont plutôt doués ! Le concert commence, nous jaugeons le style du groupe que nous connaissons malheureusement que peu et nous nous faisons un avis dessus. C’est un peu obscur mais ça n’est pas dérangeant, au contraire ! Nous nous laissons emporter par les mélodies des Lusitaniens.

D’autant plus que sur Vampiria, une danseuse, dans le même style que pour Orphaned Land, est venue danser de façon très sensuelle autour du chanteur Fernando Ribeiro. Merci mademoiselle, nous avons désormais 10/10 aux deux yeux ! A AMT on a aussi apprécié le timbre de voix du frontman, et les chansons en portugais, ce qui a permis d’ajouter une touche de folklore !

Pour résumer, Moonspell c’est bien et on conseille tout de même aux novices d’écouter, ne serait ce que pour l’atmosphère qui leur est propre.

De retour sur la Dave Mustage aux alentours de 22h, c’est au tour de Exodus d’électriser la foule ! On ne le présente plus, Exodus, c’est un groupe pilier du Thrash metal américain ! Une boucherie à ciel ouvert ! Emmené par le charismatique Rob Dukes, les killers originaires de San Francisco ne font pas dans la dentelle ! Malgré tout le show commence tranquillement avec comme intro The ballad of Leonard and Charles et on passe rapidement à quelque chose de plus violent, de plus Exodus en fait !

Beyond the pale représente tout à fait le style du combo Californien. Les circles pits se multiplient sous une mer de slammeurs, pas de doute on est là pour s’éclater ! S’en suit Piranha, Children of a worthless god et Iconoclasm décidément pas en faveur de la cause divine d’après les paroles.

Le spectacle s’enchaîne avec Blacklist, issu de l’album Tempo of the Damned. On notera ici un solo de guitare ravageur, tout le monde est en transe, il est impossible de ne pas apprécier ces gars là, se donnant à fond pour nous ! La foule se masse de plus en plus, tout le monde veut faire partie de la fête ! La prestation continue avec Fabulous disaster et A lesson in violence, bien représentative de ce que l’on ressent quand on écoute du Exodus… et ce n’est pas fini, il reste aussi War is my shepherd pour rester dans la thématique « je part à la guerre parce que là y en a ras les bottes, et vous avez pas intérêt à m’embêter  ». La fosse, elle, est en extase , elle se défoule dans la bonne humeur et l’amitié!

DSCN9958Nous avons même croisé une bigoudine dans les pogos! Pas de doute, les Bretons assurent !

On retourne au live avec ensuite Bonded by blood et The toxic waltz avant de finir en beauté par un Strike of the Beast et un wall of death mémorable !

Exodus, c’était géant, et vu les têtes des américains ce soir là on peut penser qu’ils ont eux aussi pris leur pied !

Place maintenant à Orange Goblin , pour lequel nous avons jeté un petit coup d’œil. C’est un groupe de Stoner Doom formé en 1995 à Londres et ils jouent à 23h sur la Supositor stage. Et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est entraînant, surtout Cities of frost ! Le charismatique chanteur a dans la voix un léger quelque chose de Lemmy Kilmister qui n’est absolument pas déplaisant !

Le concert se déroule parfaitement bien, mais le public commence à ressentir les effets de la fatigue dus à trois jours d’intense activité physique et mentale. Peu importe les Anglais semblent apprécier l’accueil à la française ou que dis-je, à la bretonne ! Le concert se terminera aux alentours de minuit sur un Red tide rising enjoué. Un bon groupe motivé ça fait toujours plaisir, nous avons vraiment pu sentir leur joie communicative !

Voilà le dernier groupe du Motocultor 2013, j’ai nommé les Suédois de Therion !

Ils sont très attendus dans l’hexagone car leur dernier album intitulé Les fleurs du mal est constitué de chansons écrites en français ! Nous allons voir si leur Heavy metal symphonique réussira à combler le public ! On commence avec The rise of Sodom and Gomorrah, le violon est très prenant, mais vite, la guitare saturée résonne et les voix ne tardent pas à la rejoindre! Une danseuse s’invite, sans doute la même que pour Moonspell. A ce propos, nous tenons à dénoncer la personne ou le groupe de personnes ayant eu l’idée de nous présenter des danseuses tout au long du festival, c’est malin, ça attire les foules mais c’était un peu trop récurrent ! Non mais oh ! On achète de l’audimat avec de jolis fessiers maintenant ?! Mais revenons à notre live, l’alchimie est parfaite  ! En même temps me direz vous, c’est du metal symphonique, mais nos esprits étaient encore à Exodus, et la transition fut brutale ! Le concert continue avec Son of the sun puis Kali Yuga et Vanaheim qui désigne le monde des dieux Vanes dans la mythologie scandinave. Les voix graves et aigues dignes d’un opéra impressionnent de plus en plus ! S’en suit Lemuria, Abraxas et Ginnungagap. La chanson suivante me dis quelque chose… mais… NON ! C’est bien Poupée de cire,poupée de son que nous entendons là !

Le public chante avec les scandinaves bien évidemment ! Quel panard ! Du France Gall au Motocultor c’est bon ! On enchaîne avec Wine of Aluqah, Call of Dagon, Cults of the shadow et un beau rappel avec To mega Therion !

 

 

Le mot de la fin :

Snif, le Motocultor 2013 c’est déjà fini, mais on a adoré ! Que ce soit l’ambiance, l’organisation malgré quelques petits soucis au niveau du running order  sans oublier la sono, même si parfois certains amplis diffusaient un bruit sourd qui pouvait déranger suivant l’endroit ou l’on était situé.
La Bretagne est une magnifique région et les bretons sont des gens très festifs et accueillants, on les embrasse bien fort ! Pour finir, chez AMT, on vous conseille vivement ce festival qui s’impose de plus en plus comme le second plus gros festival metal de France derrière le Hellfest !

A bientôt pour de nouveaux lives reports ! Stay Metal !

Ps: Nombreuses sont les phrases à prendre au second degré, nous ne voulons en aucun cas blesser mais seulement faire rire pour que vous ayez envie de nous suivre encore et encore dans de nouvelles aventures !

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