Festiv'Report

Le HellFest Summer Open Air 2013 par Romain Reaper

ActuMetalToulouse

24 septembre 2013

Pas de commentaire

Le voyage:

Jeudi 20 juin, 15h30. Ça y est, nous y sommes: les terres clissonnaises nous accueillent enfin. Après un fabuleux road trip de 580 kilomètres et un arrêt à Bordeaux pour une nuit riche en émotions, nous voila enfin arrivés.
Pas mal de toulousains sont déjà là et la partie du campement qui nous est réservée est déjà bien établie avec drapeaux de la croix occitane, tonnelles, tables et victuailles (un grand merci à l’orga du camping au passage).
16h30. Montage des tentes, déballage des affaires, puis passage obligatoire au Leclerc de Clisson: c’est bientôt l’heure de l’apéro !
18h30. Pose des bracelets et prise de conscience en apercevant la spectaculaire cathédrale qui fait office d’entrée: on y est vraiment pour de bon… Petit tour dans la partie off du fest avec son métal corner et son chateau gonflable, pour faire le plein de jetons et ainsi éviter les queues infernales des autres jours.
20h. Retour au camp où pleins de gens sont arrivés entre temps, la preuve que le rassemblement toulousain est un succès – à refaire pour les années suivantes.
Repas et apéro géant. La suite est pour demain.

 

 

La journée du vendredi:

Il est 11h : réveil un peu dur mais on fait aller. Petit dej, bière, et on est parti. La nouvelle configuration du site est bien agencée la Warzone un peu excentrée, une sorte de mini mainstage spécialement dédiée au punk et hardcore, la Valley est bien foutue et les célèbres Altar et Temple, les mainstages du fest, respectivement dédiées au death black. Comme tous les ans, la déco du site est vraiment sympa. On sent que “l’ambiance” du fest est toute aussi soignée que la prog -contrairement à des fests comme le Wacken ou le Graspop.  Ça fait du bien !

Les hostilités commencent sous l’Altar avec Captain Cleanoff, combo de grind Australien -qui joueront d’ailleurs aux Pavillons Sauvages à Toulouse le 26 juin prochain. C’est sale, le son est moche, les chansons durent entre 1 et 2 minutes mais c’est ça qui est bon. Ça réveille les esgourdes.

Nous nous dirigeons ensuite vers le Hellfest Merch, où une file d’attente interminable d’1h45 nous force à rater Stille Volk (Grr), Misanthrope et Vektor (Mega Grrr).

On se rattrape tout de même avec Tyr sous la Temple. Le combo des Iles Féroé nous déroule un metal viking bien puissant avec des chœurs qui rappelle certains albums de Bathory. Le groupe a gagné en maturité et l’éviction de leur ancien chanteur les a beaucoup fait évolué. A revoir vite le 14 octobre prochain en compagnie de Finntroll et Skàlmöld au Bikini.

Saxon joue à 15h, ce qui parait très étonnant pour un groupe de cette envergure. Mais cela n’entache en rien la passion de Biff et ses acolytes qui jouent comme dans les années 80. Wheels Of Steels et Princess Of The Night font toujours un malheur en live et après plus de 30 ans de carrière, c’est beau.

C’est ensuite avec un peu d’hésitation que je me dirige vers l’autre mainstage pour aller voir Hellyeah (sachant que Aura Noir joue en même temps sur la Temple, grr…). Et finalement, c’est une bonne surprise de voir un Vinnie Paul qui prend un plaisir monstre à tabasser ses fûts. Un bon groupe de scène, qui a la pêche et dont les membres semblent vraiment content d’être la.

Après quoi nous revenons sur la mainstage1 afin de nous placer pour Europe. Malgré ses 30 années de carrières, le groupe continue de dérouler son Hard Rock assez couillu, les musiciens sont en places… Puis arrive le moment fatidique: The Final Countdown ! Morceau toujours aussi efficace, est repris en chœur par les 32000 festivaliers présents. Un moment d’anthologie.

En ce qui me concerne, les meilleurs moments de la journée sont enfin la. Testament investit la mainstage 2. Et c’est parti pour 1h de thrash à la sauce Bay Area. Into The Pit, Over The Wall ainsi que les nouveau morceaux comme True American Hate font un malheur. Et puis ça fait plaisir de voir Gene Hoglan martyriser son kit ; Alex Skolnick envoyer des lead malgré quelques soucis techniques, et Chuck Billy, remonté à bloc comme jamais ! Ça tartine sévère dans le pit. Testament n’est définitivement pas mort, et tant mieux.

Je rush à l’Altar afin de ne pas louper le second et unique passage d’Asphyx en France (le 1er datant du Hellfest 2010), où mes potes m’ont bien évidemment gardé une place au 1er rang. Le show commence et on est de suite replongé au début des années 90, époque où le death metal régnait en maître. Du putain de bon death metal ultra old school ! Toute la disco du groupe y passe: des excellents premiers albums jusqu’au cultissime DeathHammer. Les Hollandais ont la banane sur scène et les titres ravagent tout sur leur passage -le son est excellent ! Revenez vite.

Retour en courant à la mainstage 2 pour assister à la grande messe du thrash Allemand : Kreator. Démarrage en trombe avec Phantom Antichrist puis les brûlots s’enchaînent comme les perles : Hordes Of Chaos, Phobia, Pleasure To Kill (jouée en entier, s’il vous plaît…) Coma Of Soul, Violent Revolution… Le public, malgré le soleil, ne faiblit pas devant les demandes de moshpit du charismatique frontman Milan Petrozza. Les nouveaux titres passent niquel sur scène et le dernier combo Flag Of Hate/Tormentor nous achève totalement. Parfait.

Après ce déluge d’agressivité, je vais jeter un coup d’œil à la Altar voir Ceremonial Oath et là, surprise : Oscar Drojnak, guitariste du groupe d’heavy metal Hammerfall, reconverti en chanteur de death metal old school et Jesper Stromblad, fondateur du grand In Flames oeuvrant à la basse. Ça le fait, c’est lourd, crasseux, avec des alternances de tempo. Très bonne découverte malgré un public peu nombreux – Whitesnake jouant en même temps sur la mainstage1.

Après Ceremonial Oath, je vais me placer pour Helloween, un des premiers groupes que j’ai écouté quand j’ai commencé dans le metal, comme pas mal de gens je suppose. Eagle Fly Free, extrait du premier Keeper est joué d’entrée de jeu, j’adore. S’en suis un panaché de vieux titres comme I’m Alive, Dr Stein ou I Want Out puis des plus récents comme Are You Metal ? ou Straight Out Of Hell qui passent merveilleusement sur scène. Andy Deris est toujours un frontman hors pair, Markus et Sacha sourient à tout va et même Weiki y prend du plaisir… Un très bon concert.

Le temps de taper un sprint pour l’Altar que At The Gates a investit. Slaughter Of The Soul d’entrée de jeu, voila qui met les points sur “i”. Les classiques s’enchaînent, le son est énorme, Tomas Lindberg hurle tout ce qu’il peut,  Adrian -même avec sa nouvelle coupe rital- tabasse sa batterie comme jamais. Le groupe rend ensuite hommage à Jeff Hanneman, avec la reprise de Captor of Sin. S’en suit Blinded By Fear qui déclenche un énorme circle-pit dans lequel je me retrouve emporté. Magnifique. Certes les suédois nous répètent toujours le même concert depuis leur reformation mais c’est tellement trop bon qu’on en redemande encore. A revoir très vite.

Gorgoroth ou God Seed, c’est du pareil au même vu la setlist pondue ce soir. La black messe  peut commencer. Toujours aussi grandiloquent, on ne peut être qu’impressionné par la dimension qu’offre ce groupe. Gaahl, impressionnant de charisme, apparaît tel un gourou de secte tandis qu’un black metal puissant déroule à fond derrière… Un grand moment.

Il est 1h du matin et la fatigue commence sérieusement à se faire sentir. Ce n’est qu’au bout de 3 morceaux joués par Avantasia que nous décidons de plier bagage et de regagner notre camp toulousain. Avantasia qui, me parait un tantinet fade malgré le fait que je sois fan de ce groupe. Tobias Sammet semble jouer sans conviction, et le son, il faut le dire, n’est pas bon. C’est donc sans regrets que nous allons nous coucher en pensant au gros lendemain qui nous attend.

La journée du samedi:

10h. Réveil encore plus dur que la veille. Près de 40000 personnes sont attendues aujourd’hui, soit la plus grosse journée en terme d’affluence.

10h30. Nous pénétrons dans l’enceinte du festival, et en passant à coté de la Valley, une musique douce nous interpelle: c’est là que nous découvrons le groupe Regarde Les Hommes Tomber, du sludge avec des touches de black metal… Ça réveille ! Un bon groupe à revoir et qui promet pour l’avenir.

Après un petit tour à l’Extrême Market, nous revenons vers la Temple pour y découvrir le groupe Italien The Secret. Un black metal de bonne facture avec des relents death. Encore une très bonne découverte.

Une petite pause restauration, et pendant que Dez et ses compagnons de Coal Chamber balancent leur néo metal sur la Mainstage, on vient se placer en force pour Equilibrium. Les allemands sont visiblement très attendus, et leur apparition, assez rare en France, en fait un petit événement en soi. L’arrivée des musiciens est saluée par les cris de la foule. Dès les premières notes, on est tout de suite immergé dans une ambiance pagan/black assez festive. Le nouveau chanteur est à la hauteur du précédent et fait même preuve d’aisance dans son rôle de frontman. La foule est en délire tout le long du set et les pogos et autres circle-pit s’enchaînentt. Le groupe, qui ne s’attendait pas à une telle réaction est simplement heureux. Il faut dire que ce style a toujours cartonné dans nos contrées. 50 minutes de pur bonheur pour ma part.

De ce fait, je reste à la Temple pour Kampfar, un autre groupe norvégien de pagan/black qui ne tourne pas beaucoup, est encore moins par chez nous (le Hellfest est la seule date estivale du groupe)… Ça envoie sec, le public répond massivement et le son est assez clair malgré que la guitare ai légèrement tendance à saturer. Mais ne crachons pas dans la soupe, les norvégiens nous ont offert une très bonne prestation.

Je crois que je vais finalement prendre un abonnement pour la Temple. C’est en effet au tour de mes grecs préférés de Rotting Christ -après Septic Flesh quand même, faut pas déconner non plus- d’investir la scène. Brutalité sans égale et plongeons atmosphériques se côtoient comme il se doit, blasts, mélancolie… Il n’y a que chez les Hellènes que l’on sait manier le metal de cette façon. Un putain de bon concert dont je me rappellerai longtemps !

Sur la Temple, la guerre est proche… Helmuth absent mais ses sbires de Belphegor eux, bien présents entrent en scène et nous déchirent les entrailles avec leur black/death ultra bourrin (quoique mélodique lors de courts passages ou intros…) on se croirait dans un champ de bataille aussi bien sur scène que dans le pit… Un bon souvenir.

Je me dirige ensuite vers l’Altar où les anglais de My Dying Bride vont jouer. Aaron, comme à son habitude, semble complètement possédé par sa musique, il la vit, il la transpire de tout son corps, tellement qu’il finit la plupart des morceaux à genoux ou couché. Derrière, les musiciens déroulent: ça joue gras, le son est fort, mais nous sommes totalement plongés dans l’ambiance sombre du groupe. Encore un bon show malgré l’absence de The Prize Of Beauty à la setlist, mais ce serait chipoter…

Changement radical avec nos finlandais de Finntroll dans une Temple archi blindée. Contraste total avec le show précédent: ça danse, ça boit, ça mosh dans tous les sens,mais c’est tellement épique ! Comment pourrait-il en être autrement sur des titres comme Solsagan, Trollhammaren ou Jaktens Tid ? Le groupe, remotivé après un passage en demi-teinte en 2010, a de nouveau la patate et nous le rend bien. Vivement leur passage au Bikini en octobre !

Une petite pitance plus tard et on se place à la régie pour ce qui sera certainement le meilleur concert de ce samedi : Immortal ! Un son de malade, une Temple à bloc, un Abbath des meilleurs jours… What Else ? Mise en bouche directe avec Sons Of Northern Darkness, extrait de l’album éponyme. Tous les gimmicks habituels suivront, à savoir le headbang en crabe durant All Shall Fall,  Abbath en mode je crache du feu, en mode je fais des grimaces qui font peur… On fait participer le public pendant Tyrants (quel morceau énorme…), pour le reste ça tartine sévère, Horgh maltraite sa batterie et Apollyon headbangue à se décrocher sa nuque… Et ce jusqu’à ce que One By One nous achève… Une bonne leçon de black comme on aimerait en prendre plus souvent.

On fait à peine 10 mètres et on se place pour Morbid Angel… Démarrage sur les chapeaux de roues avec Immortal Rites. Miam Miam… La machine se met en marche, le son est excellent, Tim Yeung remplace judicieusement Pete Sandoval, Trey exécute ses solos dont lui seul a le secret et David Vincent, très en forme, éructe tout ce qu’il peut dans son micro. La setlist, qui se veux -suite à leur tournée avec Kreator- très old school, ne compte qu’à mon grand soulagement que deux titres de leur très controversé Illud Divinum Insanus  . Chapel Of Ghouls vient clôturer ce divin moment… Allez tout le monde au lit…. Après l’apéro quand même !!!

La journée du dimanche:

10h30. Direction urgente vers la Valley où nos amis toulousains de Eryn Non Dae vont se produire devant un public assez clairsemé mais qui a tout de même répondu présent. Le metal tantôt torturé, tantôt atmosphérique qu’ils produisent nous emmène loin et Mathieu, le chanteur semble totalement possédé et transporté… le public commence à arriver et c’est sous des vivats que le groupe nous quitte après 30 minutes de metal envoutant. Mission accomplie pour END !

Un petit café et une binouze plus tard, on se place allègrement pour Svart Crown qui semble très attendu à la Temple. Toujours aussi efficace sur scène, ça blaste, ça bourrine, quelques passages lancinant pour repartir dans l’extrême… et quelle prestance des musiciens visiblement ravis de jouer ici… Encore un très bon moment.

Nos brésiliens préférés de Krisiun prennent place à l’Altar. Et ils ne sont pas la pour plaisanter. 30 minutes de brutal death sans fioritures, pas de temps morts, du 300 BPM sans arrêts… bref, on verra plus tard pour la dentelle. Un son très bon, des frères Kolesnes en forme (Krisiun, c’est la famille), de la violence à l’état pur, que demande le peuple ?

Après un rapide “repas”, passage obligatoire à la Temple pour Inquisition. Le duo Americo-Colombien se fait rare par chez nous, c’est donc une aubaine de pouvoir les voir en live, après leur passage au Motocultor l’an dernier. Du black metal cru comme on adore, Dagon sait tenir toute l’assemblée tellement il dégage une aura comme peu savent le faire. Pas beaucoup de bavardages, seule la musique compte. Assurément une très grand claque pour moi, à revoir très vite.

A continuer dans la violence, autant aller jusqu’au bout: Cryptopsy. Après leur tournée européenne en mars, annulée sur certaines dates -notamment Toulouse-, les canadiens reviennent en force. Et si vous voulez de la poutre vous allez être servi. Encore une fois, c’est ultra-bourrin, Flo Mounier, batteur et dernier rescapé du groupe originel, est une machine de guerre, le nouveau chanteur impressionne par sa voix et sa chevelure, et les autres ne sont pas en reste. Dans le pit, ça mosh dans tous les sens. Et là où ça pique le plus, c’est lors des passages mid-tempo qui nous tamponnent la nuque avant de repartir de plus belle. Aie, mon cou…

Après un arrêt au stand, je reviens rapido pour assister au concert d’un des maitres du black Metal, j’ai nommé Ihsahn. Aidé par le groupe norvégien Leprous (qui a joué ce matin même) en guise de backing band, aucune chanson d’Emperor ne sera jouée. Mais attention la carrière solo du seigneur n’est pas en reste. C’est du très haut niveau qui est joué mêlant religieusement le black, l’atmosphérique et le prog. Le maître, Ray-Ban vissées sur la tête fait preuve d’une dextérité et d’une présence incroyable. Un vrai plaisir pour nos oreilles après la brutalité de ce matin.

C’est toujours avec beaucoup d’attente et de fun que nous allons voir Korpiklaani. Le public est massivement venu assister à la grande danse des trolls finlandais. Jonne, qui a délaissé définitivement sa guitare pour se consacrer uniquement au chant, sait haranguer la foule comme il se doit. Et puis les Tequila, Vodka et autres Beer Beer ont toujours l’effet désiré: ça danse, ça boit, ça pogote dans tous les sens. C’est toujours un plaisir de voir ce groupe qui nous met de si bonne humeur.

Horreur. J’ai un dilemme des plus importants: Gojira, un de mes groupes favoris sur la Mainstage 1 ou l’Altar pour Wintersun ? Argggggh. C’est donc avec amertume pour les landais que je me place pour aller voir Jari Maenpaa et ses compagnons. D’entrée de jeu, les 2 premiers morceaux du dernier album Time 1, passent bien sur scène. Mais c’est avec Winter Madness et Beyond The Dark Sun que le public se réveille enfin.  Mention spéciale à Kai Hahto (ancien batteur des Grindeux de Rotten Sound et actuel Swallow The Sun), un blasteur comme on aime en voir, toujours très technique. Starchild pour clôturer ce moment, magnifique. Je me rue à la Mainstage 1 pour profiter du dernier morceau de Gojira, Where Dragons Dwell, pour un dernier pogo et c’est sous les cris ardents que les Basques nous quittent.

Un peu de repos, et nous allons jeter un coup d’œil rapide à Stone Sour. Voir Corey Taylor chanter en voix claire à l’instar de Slipknot où il hurle tous ses poumons peut paraître bizarre mais en fait ça passe bien. Roy Mayorga, ancien batteur de Soulfly met un groove comme seul lui sait le faire. Et la reprise de Children Of The Grave de Black Sabbath est le point d’orgue. Une bonne surprise.

Je reste un peu voir Lordi histoire de dire que je les aurai vu au moins une fois et je me dirige sans plus attendre à l’Altar où Hypocrisy va démarrer son set. Démarrage en trombe avec End Of Disclosure, le premier morceau de leur dernier album. Le son, pas terrible au début s’améliore nettement des la seconde chanson, où, grâce à plusieurs techniques avec slameurs et pogos, je me faufile au premier rang, juste en face de Peter Tagtgren. Pour le reste, pas le temps de discuter, place à la musique alternant nouveaux titres (The Eye, Tale Of Thy Spineless) et vieux tubes (Roswell 47, Necronomicon, Fractured Millenium…). Peter semble très en forme, arborant un vieux t-shirt Exploited,  Horgh -qui a pourtant joué la veille avec Immortal-  semble, comme à son habitude, serein. Le groupe nous quitte après 1h de show sur Eraser et sa mélodie imparable. Merci les suédois. Un des meilleurs concerts de tout le fest, assurément. La fatigue commençant sérieusement à se faire sentir, nous quittons le site sans voir Cradle Of Filth et Napalm Death, préférant se restaurer et se raffraichir.

C’est sur ces belles paroles qu’on vous donne rendez-vous l’an prochain pour de nouvelles aventures. Hellfest Forever. Keep Metal In Your Mind.

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