Événement

Hacride + Eryn Non Dae + Resilience @ La Dynamo
21
Avr
2013

Hacride + Eryn Non Dae + Resilience @ La Dynamo

  • Adresse:6 Rue Amélie, 31000 Toulouse, France
  • Lieu:La Dynamo
  • Horaires:20h00

HACRIDE
Les Poitevins d’HACRIDE sont de retour avec leur nouvel album « Back To Where You’ve Never Been » qui représente une charnière, un pont entre deux temps, une voie royale vers une seconde vie, un titre ô combien évocateur.

FB: https://www.facebook.com/pages/Hacride/6875867967?fref=ts
Video: http://www.youtube.com/user/HacrideTube

ERYN NON DAE.
Le son d’Eryn Non Dae. s’inscrit dans une vision avant-gardiste et expérimentale du métal. Le groupe développe un son métallique oppressant, épileptique et basé sur un chant agressif, des rythmiques concassées, complexes et progressives, et des saturations pleines en rythmique. Des ornementations de guitare lead viennent colorer l’ensemble d’une touche planante, le cas échéant.
Dans certains des développements musicaux se discerne aussi une tendance à la dissonance. Elle rajoute une spécialité à cette musique aux formes dramatiques et porteuse d’un feeling apocalyptique.
Page groupe
http://www.erynnondae.com/
www.facebook.com/pages/Eryn-Non-Dae/355648971624
http://www.youtube.com/user/franael

 

RESILIENCE
n.f (1911; angl. Resilience, 1824; lat. resilientia) Phys : Résistance d’un matériau à un choc. Psycho : Phénomène psychologique consistant à prendre acte de son traumatisme pour ne plus vivre dans la dépression. Ecologie : Capacité d’un écosystème ou d’une espèce à récupérer un fonctionnement ou un développement normal après avoir subi un traumatisme.

RESILIENCE est un groupe de de métal originaire de Toulouse, formé courant 2011. Energie, groove, rythmique rigoureuse, puissance vocale, guitare organiques et textes réalistes caractérisent l’essence du groupe. Les influences majeures passent par LAMB OF GOD, PANTERA, MACHINE HEAD, SEPULTURA et bien d’autres !

https://www.facebook.com/pages/resilience/187731457983117

 

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Report

Je fais ma première à la Dynamo pour cette occasion et je suis agréablement surpris dès l’ouverture des portes, qui se fait pile à l’heure. La Dynamo est bien gérée, la salle est surprenante et sympathique, la « fosse » est assez petite, ce qui compresse la foule près de la scène surélevée. Sur son côté droit s’agence un bar qui propose de la bière belge, qui a le même effet d’attraction sur moi qu’a un poulet rôti sur les mouches et les guêpes. Je commence d’ailleurs par là. Bref tout est réuni pour passer une bonne soirée et en prendre plein la vue, à 10 euros on ne dit pas non.
Les 4 bonhommes de Résilience sont eux aussi à l’heure et montent sur scène pour leur second concert dans cette salle. C’est un set de compos d’une durée de 35min auquel on a le droit. Il est audible uniquement en live puisqu’ils cherchent l’expérience, pour avoir un retour sur leur musique et la roder (pour une éventuelle galette à venir). Ils sont donc soucieux de leur prestation ce soir. Grégori est concentré et peut être même un peu statique à mon goût. Son chant varié (parlé, saturé et clair) est techniquement bon et puissant. Gérald (guitare) lui a plus la bougeotte, il s’éclate sur la scène et va embêter régulièrement Pierre le bassiste, qui, pour faire un jeu de mot débile, semble faire de la stone face (à la Ryan Gosling). Quant à Olivier, je ne vois que ses baguettes levées très haut pour bourriner les cymbales et je n’en demande pas plus. Les gaillards, pour faire simple, ouvrent plus que correctement la soirée. Concernant leurs morceaux, ils envoient ! Ceux qui chauffent le plus la salle : « Factory Hands », « Never Alone » les plus agressifs, et « A Life of Fight » le plus véloce. Surement que les influences Pantera et Lamb of God que revendique ce premier groupe toulousain réveillent quelques zombies car la foule commence à bouger et parait enthousiaste pour la suite. Applaudissement ! Ah oui, Le son est très bon, équilibré, surprenant même.
Set List : Intro – Through my head – Factory Hands – A way of the cross – Never alone – I’m a rider – A life of fight – Behind the words
Le second groupe toulousain que voilà, Eryn Non Dae, n’en fini pas de m’étonner. Meliora est un album que j’apprécie au plus haut point, je suis impatient de découvrir celui-ci en live. Lorsque le groupe entame son premier morceau, je peux voir quelques sourcils froncés… « Qu’est ce que c’est que cet OVNI ? ». Les initiés n’en peuvent plus, car se faire désirer, ils savent faire chez END. Un passage complètement atmosphérique de plus de 2min10 vient introduire « Chrysalis ». D’ailleurs, je souris déjà car je sais à quoi m’attendre. Pourtant là encore je prends une claque, et une belle. Le son est pil poil comme sur la galette, puissant, saturé de partout et si particulier. C’est juste parfait. Les musiciens sont à fond, c’est avec les yeux écarquillés que je prends leur savoir faire en pleine tronche. Mention spéciale à Mathieu qui est en transe et à son chant irréprochable. Techniquement Eryn Non Dae est rodé : la justesse, la puissance, le sérieux. Ils sont là pour nous défoncer le crâne de riffs très lourds et de rythmes de batterie qui rendent fou, et font ça bien. Le public est captivé et il vaut mieux pour assimilé cette musique, déroutante. Pour moi, c’est un peu comme si j’essayais de vous raconter quel effet ça fait, de se prendre des jets dans une voiture de sport. Ça se passe bien trop vite pour être décrit, j’aime, j’en redemande… Prochain rendez vous avec eux fixé au HellFest. Vivement !
C’est l’heure pour la tête d’affiche d’envoyer le pâté, tant attendu apparemment puisque dès les premiers riffs d’Hacride, les premiers rangs font virevolter les cheveux à s’en paralyser la nuque pour au moins 72h. L’éclairage, ajoutée au son toujours aussi bon (bravo la régie !), assure une belle prestation du groupe. Je découvre le groupe avec ce live, et je peux maintenant dire, (après quelques semaines à écouter l’album « Back to Where You’ve Never Been »), que c’est un groupe taillé pour le live. Une bonne double qui martèle à gogo, des riffs agressifs et un chanteur qui vomit des gueulantes à tout va. « Ça pète grave » comme on dit. Quelques passages me rappellent « L’Esprit Du Clan » (que j’aime, pour leur efficacité). Le groupe est rodé, rien n’est laissé au hasard. Si je n’ai pas vraiment accroché aux versions studio des morceaux, je ne sais pas encore pourquoi. En cause peut être, le chant assez monotone à mon gout, mon oreille non habituée à ce côté dit « progressif ». Les musicos sont doués et concentrés, on ne peut qu’applaudir. Les mecs de Poitiers assurent aussi ce soir.
Finalement il n’y a personne à blâmer à ce concert. L’organisation au poil, la régie qui fait du super boulot, les musicos en forme et décidés d’en découdre avec… un public un poil statique tout de même… Disons, pour l’excuser que c’est pour profiter pleinement du show. Merci aux groupes, merci à Franck Quintin (END.) et à Gérald Gimenez (Résilience) pour leur réactivité lors de mes sollicitations. Je finis en vous conseillant de vous bouger et de supporter END. Ne restons pas là à les regarder tout détruire sur leur passage, aidons les !

par Jimmy MOTTET

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