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Wacken Open Air 2019

Laura

14 octobre 2019

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Intro

Le début du mois d’août est synonyme de wackances ! Et cette année le festival s’annonce caniculaire, contrairement aux années précédentes, même si !

Allez hop c’est parti, 31 juillet c’est le départ imminent pour Hambourg. On plante la tente, on s’équipe et c’est parti pour quatre jours de concerts, de folies… mais aussi de surprises !

On commence par un tour de reconnaissance : le medieval market et ses bouges (miam des brochettes!) et tavernes (glou de l’hydromel) et on est parti pour un début de fest sous l’auspice du thrash, du gros, du lourd… Le tryptique commence avec ANGELUS APATRIDA.

Et d’ailleurs ce soir ça sera paella party avec plus tard dans la soirée le concert de Crisix.

Sur la Wasteland Stage, déjà blindée, les Espagnols font un ravage et nous assomment de thrash avec un son dantesque et une setlist au poil. Le pit est déjà bouillant et annone la couleur pour les jours à venir.

Ensuite on enchaîne avec TORMENT, les Teutons méconnus du thrash mais qui pour moi restent confinés dans l’underground, notamment éclipsés par des groupes comme Kreator qui plus tard deviendront des mastodontes du genre. Pour les avoir vu en 2014, toutjours au Wacken je m’attends à un show haut en couleur et ça ne loupe pas : « Stalker », « State of war » et « Heavy metal Hooligans » font partie de la setlist pour notre plaisir. On revient avec nos petits jeunes de CRISIX, qui achèveront les fans de thrash. Je vous préviens sur ce concert le batteur est on fire ! Au point que son kit batterie s’est triballé en slamant dans le public. Là encore un show très efficace avec pour finir : « Bring ’em to the Pit » et le fort bien nommé « Ultra thrash ».

Là il est temps de faire une pause sinon on va se cramer pour le reste du fest alors direction les tentes pour faire un tour à la Metal Battle que nous propose chaque année le WOA. C’est toujours l’occasion de découvrir quelques trucs intéressants si on se donne la peine.

Cette année je ne verrai qu’un seul concert : celui de CHUMATSKYI SHLYAH. Vainqueur de la Metal Battle en Ukraine, le groupe a su mixer un metal prog et du folk dont les inspirations puisent à la fois du côté de l’Orient mais aussi ailleurs dans le monde. Je ne dirai pas que c’est original mais en tout cas pour un petit groupe, c’est plutôt pas mal !

Pour continuer à faire baisser une peu le rythme on continue avec ROSE TATTOO ! On retrouve des Australiens en forme et une bonne ambiance et c’est l’occasion de recroiser les premiers copains du week-end. Côté setlist, c’est du classique et efficace avec en bout de chaîne : « Bad Boy for Love », « Rock n’roll Outlaw », « Nice Boys ». Que des hits !

Je fais l’impasse sur THE SISTERS OF MERCY, groupe goth britannique historique. Je reste le temps de quelques morceaux et fini par aller boire quelques bières avant d’aller se coucher.

Jeudi 1 Aout

Cette première journée officielle de fest est toujours baptisée « A night to remember »…

Et cette année, la grande promesse, c’est l’utilisation de double scène par Sabaton. Année de grâce pour eux puisqu’un peu plus tôt, ils s’étaient retrouvés à remplacer au pied levé Manowar au Hellfest et maintenant ce grand projet. Pour être complètement honnête, j’avais surkiffé l’utilisation de la double scène par le combo TSO et Savatage au Wacken 2015. Mais là je me demande d’avance quelle utilisation de la scène sera faite, quelle répartition… Bref je vais vous faire languir parce qu’avant tout ça, il y a des concerts !

Allez on commence la journée en faisant un détour sur le W:E:T Stage et BLOODYWOOD, la curiosité du jour me concernant. Et je ne suis pas la seule, vu qu’on se retrouve sous une tente blindée. Tout droit venu d’Inde j’avais entendu quelques titres de ce groupe qui ont retenu mon attention. Pour faire une analogie, même si le groupe n’aura peut-être pas le même retentissement, Bloodywood s’apparente à un Sepultura, mais dans une version indienne.
Très efficace dans le son produit, leur présence scénique et une voix à faire trembler les murs de son appartement… résultat le public suit ! Je me sauve un peu avant la fin pour faire moitié-moitié entre VogelFrey et Versengold. Les deux groupes officiant dans le même style musical je me dit que c’est assez jouable.

Mais c’était avant de voir le monde sur la Wackinger Stage. On se sent de plus en plus étriqué sur cet espace médiéval et peut-être qu’un léger agrandissement ne serait pas de refus.

On continue la journée avec les maîtres de TESTAMENT sur la Louder qui, une fois de plus, ont encore retourné le WOA avec une ambiance de folie et une setlist toujours aussi efficace bien que remaniée. Des enchaînements toujours aussi impeccables et implacables où le groupe prends son pied vu l’ambiance dans le public et le pit.
Le groupe commence toujours par leurs titres les plus récents avant de basculer vers leurs tubes. La bascule reste « Into the pit » pour finir par « The formation of Damnation » pour conclure magistralement. Comme il faut battre le fer tant qu’il est champ, je continue avec VLTIMAS composé de David Vincent, Rune « Blasphemer » Eriksen et Flo Mounier. Du lourd donc ! A la vue de leur album, je suis carrément emballée pour assister à l’un de leurs premiers concerts ensemble. La prestation est là et ça défouraille sec : une leçon scénique, une leçon de death old school. Chapeau l’artiste, hâte de les revoir en salle (en une tournée européenne devrait suivre ces quelques festivals) !

Un peu à la bourre mais je débarque un peu en cours de route sur la Faster Stage pour voir AIRBOURNE et leur son à la AC/DC mais revisité par leurs soins. C’est toujours un plaisir de voir ce groupe sur scène tellement ils sont fous, expressifs et heureux d’être là.
La setlist est en plus à la hauteur ou en tout cas me convient parfaitement avec plus d’une quinzaine de titre efficaces et ravigotants.

Vu l’heure il est temps de faire un ravitaillement avant de se positionner pour Sabaton. Pour que vous sachiez je suis assez fan du Sabaton de la première heure, beaucoup mois sur les derniers albums. Si du côté de la setlist, le concert a donné la part belle à « The Art Of War » (six morceaux dont « Ghost Division » en entrée) et « Heroes » (4 morceaux), je reste mitigée.

Je vois bien l’envie qu’a le groupe de varier sa setlist, mais comme dit d’entrée de jeu, je suis un peu en dent de scie. Il faudra une heure pour que le groupe change de scène et accueille d’anciens membres. Par ailleurs, les morceaux étant plus anciens, je prends un peu plus mon pied avant de conclure sur deux titres avec Tina Guo sur « Swedish Pagans » et « To Hell and Back ». En résumé, ce ne sera pas forcément un concert inoubliable.

L’utilisation des deux scènes est pour ma part discutable, même s’il permet de faire rentrer dans le débat la question à 42 centimes : qui demain pour assurer les têtes d’affiche ? Dans quelles conditions ? Est-ce que cela permettra toujours de remplir un Infield de la taille de celui de Wacken ? Je compte pas y répondre ici, mais peut être dans un prochain article ;)

Aller ! Histoire de finir cette première journée officielle en beauté, direction la W:E:T Stage et HELLHAMMER et Tom G Warrior. C’est, je crois la première fois que j’ai l’occasion d’entendre ça sur scène et je m’en réjouis d’avance ! Le rendu du son est impeccable et sonne carrément avec l’ambiance des albums : c’est gras, ça bouge… certainement un côté « kvlt » pour ce concert tellement ce groupe a permis d’en inspirer un paquet d’autres derrière. Direction la douche (oui je suis false) et le dodo, avant d’attaquer la journée du vendredi !

Vendredi 2 Août

Et on commence avec EQUILIBRIUM sur la Faster. Comme à leur habitude, ça part fort, vite et le public, même à 11h du mat ne s’y trompe pas.

Résultat, je crois que c’est l’un des concerts où j’ai vu le plus d’affluence à un Wacken sur ce créneau. Je ne pars pas trop loin pour me permettre de voir les Suisses d’ELUVEITIE dans de bonnes conditions. Cela me permet de voir Queensrÿche de loin, mais c’est bien suffisant n’étant pas très fan de ce groupe. Le concert commence sur « Ategnatos » pour que les Helvètes marquent leur territoire. Et ça fonctionne ! L’ambiance est top, le groupe au taquet malgré une météo mitigée. Tout va bien jusqu’au milieu du set où les responsables du festival interrompent le groupe et nous demande de quitter le site en raison d’une alerte météo.

Résultat : le site a été évacué et Eluveitie n’a pu reprendre son set, ce qui nous laisse clairement sur notre faim. Mais comme diraient certains, ce sont les aléas des open airs !

Cette d’interruption de plus d’une heure nous permet de nous restaurer avant de repartir à la bataille ! Et d’ailleurs c’est un peu comme ça que j’ai pu faire le plein des event shirt de Powerwolf pour les copains ;) En revanche, là où ca se complique c’est que le running order a été un peu chamboulé pour permettre aux groupes de passer, même avec des show raccourcis… sauf que là-dessus, la communication a été un peu limite. En conséquence, c’est un peu le bordel. Mais passons !

Je reviens sur le site pour les premiers morceaux de BODY COUNT. Ce n’est clairement pas ma came mais au moins j’aurai vu Ice-T une fois dans ma vie et je trouve que le public est bien dedans.

Mais à cette heure-ci, ce qui m’intéresse c’est VENOM INC. Leur heavy thrash est toujours efficace, agréable à regarder et à entendre. Le groupe est en forme et il le fait bien savoir ! Un concert comme je l’aime et, visiblement, je ne suis pas la seule vu l’ambiance ! Mon coeur balance ensuite entre Santiano et Anthrax, mais le choix est vite fait.

On continuera dans le Thrash avec ANTHRAX… Pour moi, ils font partie des groupes indéboulonnables même avec la meilleure intention du monde. Scott Ian, Joey Belladonna, Charlie Benante et Franck Bello tiennent la baraque et le font savoir. D’habitude le groupe fait évoluer très peu sa setlist, et là ca change un peu et c’est plutôt agréable. Là encore le public répond présent et chante à tout-va sur les morceaux du groupe. En revanche le show est raccourci.

C’est l’heure de la pause avant le reste du menu soir qui commencera par un DEMONS & WIZARDS sur la Faster. Premièrement, ca fait plaisir de les revoir sur scène. Deuxièmement, ils sont heureux d’être là, dans leur jardin… J’ai nommé Hansi Kürsch et Jon Schaffer. Du power, du folk, un public allemand qui chante : que demander de mieux ? Un guitariste en jambe et sérieusement ce soir c’était le pied. Le son en plus était impeccable. Et une fois qu’on vient de se prendre ça dans nos trombines, va falloir se faire… SLAYER !

Pour leur dernière apparition au Wacken et en Allemagne (je crois). Alors non seulement c’est la fête, mais aussi un joyeux bordel dans le pit. Une ambiance de fo-lie ! Ce concert reste indescriptible tellement la symbiose entre le groupe et les fans était parfaite. Et même en les ayant vus en salle sur leur tournée d’adieu, je n’avais pas trouvé ce niveau d’intensité. Une scène monstrueuse, un son monstrueux, des lights à en faire pâlir plus d’un, un groupe plus qu’en forme ! Ce n’était pas le moment de manger des craquinettes au camp, c’est moi qui vous le dis !

Le moment le plus émouvant à bien sûre était l’adieu à la scène de Tom Araya, qui n’a pu s’empêcher de retenir ses larmes. Comme quoi le metal nous procure bien des émotions intenses. Pour finir en beauté, on retourne sur la W:E:T Stage pour la fin de LEGION OF THE DAMNED. Une fois qu’on a vécu ça, c’est difficile de passer à autre chose. Pourtant il le faut bien et enchaînera avec les allemands d’HÄMATOM sur la Harder.

Et ce groupe avec des Allemands chauds comme la braise permet de conclure en beauté cette soirée et de redescendre tranquillement de son nuage. Toujours aussi dynamique sur scène, l’ambiance est top finir la soirée !

Ma déception du jour, mais comme chacun le sait en fest faut faire des choix, c’est d’avoir loupé Zuriaake, groupe de black metal chinois qui a fait forte impression et que j’aimerai bien voir un jour sur scène !

Allez zou un petit dodo avant d’entamer cette dernière journée et là encore ca va être du lourd. Va falloir oublier la chaleur et la fatigue pour en faire un maximum.

Samedi 3 Août

On commence la journée avec un groupe qui a mon sens n’a jamais été reconnu à sa juste valeur : SUIDAKRA !
Pionnier du pagan à leur sauce (par là entendez death metal !), ce groupe faisait partie des OVNI des années 90 mais qui ont su conserver leur ligne et leur fan base au cours du temps. Et d’ailleurs ça attire les foules sous le chapiteau de la Headbanger Stage pour ma plus grande joie. La setlist est vivante par l’alternance des rythmes des chansons, des passages calmes vs les passages plus rentre dedans. Le public joue le jeu dans le pit et je trouve ça plutôt cool de bon matin. Du coup quoi de mieux pour commencer la journée ?

On continue un peu dans la même vibe, même si encore plus dans le folk, avec SUBWAY TO SALLY, qui pourtant avait l’habitude de clôturer le festival dans des éditions précédentes. Pourtant l’enchaînement est impeccable entre les deux, même si le show a déjà commencé depuis deux ou trois titres. Si musicalement c’est impeccable, les voir de jour et plus tôt dans la journée rend le show un peu moins attractif. Le groupe se donne à fond ce qui fait que le tout fonctionne avec le public vu l’état du pit. La journée se lance donc sous les meilleurs auspices !

Direction la Louder pour aller voir les norvégiens de KVELERTAK et leur heavy punk tranchant et toujours bien senti ! Changement d’ambiance musicale mais public toujours à fond et ça fait toujours plaisir. Leur setlist déboîte sévère et même assommé par la chaleur, le circle pit donne naissance à un joli brouillard de poussière sur leur titre conclusif “Utrydd Dei Svake » . Cela n’est pas sans me rappeler un concert des Reiter il y a plusieurs années de ça.

Mais trêve de nostalgie, le metal n’attend pas alors éclatons-nous et passons à la suite !

On ralenti le rythme sur la W:E:T Stage avec THE VINTAGE CARAVAN. Moment appréciable vu la chaleur et la chaude ambiance des concerts précédents ! Première fois en live que je les vois pour ma part et ça a de la gueule. Leur hard rock tiré expressément des années 70 pour le côté psyché et un son moderne fait mouche. A revoir en salle pour encore mieux apprécier et à décortiquer sur album !

On en profite pour faire une petite pause ravitaillement avant de re-rentrer dans le dur avec le pagan black de PRIMORDIAL. Alors que dire sur ce groupe ?

Depuis plus de 10 ans que je les connais, j’ai toujours pu apprécier leur diversité et les sentiments exprimés à travers leur musique et perso, je trouve ça grand ! Une fois de plus l’espace est quasi comble. Le groupe sur une autre planète nous délivre un show épique, envoûtant et plein de fougue. La setlist fait la part belle à « Exile Amongst the Ruins », dernier album en date de la formation irlandaise. Quelques pas de côté nous suffiront pour enchaîner avec les grecs de SEPTICFLESH et leur death implacable. Il me semble d’ailleurs que c’est la première fois qu’ils viennent à ce festival.

Et je crois que sous cette tente il règne une aura particulière vu le show monstrueux qu’ils ont produit. Le point d’orgue restera pour ma part le titre « Communion » où justement la communion entre le groupe et le public aura été totale.

Il est l’heure d’aller goûter une nouvelle fois à la Wackinger Stage et la saturation de cet espace pour SAOR ! Le côté difficile à se placer gâche un peu le début du concert et le son assez moyen aura raison de moi. A mon sens ils méritent d’avoir un slot sur une scène digne de ce nom.
Mais je crois que la démultiplication des scènes, leur positionnement, voire leur équipement, et les surfaces qui y sont adossées mérite une petite révision.

Bien évidemment je comprends parfaitement le besoin de dynamiser les différents espaces. Il faudra suivre comment cela évoluera dans les prochaines années ! Et c’est pas tout ça mais, les enfants, c’est heure de la messe sur la Faster.

Et pour l’occasion elle sera dispensée par les Allemands de POWERWOLF ! Le show est très attendu par le public et ça se sent d’entrée de jeu ! Je crois que je vais manquer de qualificatifs, mais une fois de plus le pari est réussi : ce groupe fédère et c’est la fête. Ça chante, ça danse, ça gueule, ça fraternise ! Que du bonheur pendant plus d’une heure.

Encore un autre groupe qui pourra faire office de future tête d’affiche à l’avenir s’ils réussissent à se renouveler, trouver un second souffle d’innovation dans leurs compos. Côté setlist, pas de surprise, c’est bel et bien une suite de tubes auxquels on a droit et limite je crois qu’on aurait pu faire un karaoké.

Je voulais faire un rapide détour au chapiteau pour écouter DELAIN de loin et assister à la fin de leur concert, mais comme je vois que la History est carrément prise d’assaut, je fonce sous la tente. Elle arrive rapidement à saturation, à tel point que l’accès à cette scène sera condamné impliquant, pour beaucoup, de voir le show de l’extérieur ou d’aller voir d’autres groupes. Mais comme j’ai réussi à rentrer je m’en plains pas, même si je pensais qu’ils méritent au moins la headbanger ou la bullhead ! Et franchement je ne regrette pas, même si je dois sacrifier le fait de voir Skyclad.

Une nouvelle fois on assiste à quelque chose d’exceptionnel, de magique. La sauce prend et le public est à fond. Une suite de tube qui me rappelle de très bons souvenirs de leur passage au Bang Your Head. Et là encore on est très fort en karaoké !

Une fois sortie de cet enfer, reste pour ma part le dernier gros concert que je veux voir : SAXON. Les britanniques célèbrent pour l’occasion leur 40 ans de carrière en taille XXL. Pour ma part, je trouve que les faire conclure le festival à un sens, car il me semble que SAXON fait partie des groupes qui ont le plus souvent joué à Wacken. Biff, considéré comme une légende du heavy, emmène le groupe vers quelque chose de grandiose, mais il apparaît que le public est plus dispersé. Les journées ont été longues et il semble que la fatigue a eu raison ce soir. Mais peu importe car pour les restants, le show est magnifique, grandiose et clairement il y ont mis les moyens.

Côté setlist que des classiques du groupe et on utilise le peu qui nous reste de voix pour chanter… Avant de partir on reste pour l’annonce de l’année prochaine et le mot des organisateurs. Remerciant le public, la scénographie rappelant le monde inca passe un cap avec des lasers à gogo. Matt Heafy de Trivium a participé au show Je ferai l’impasse sur Rage qui ne m’intéresse que moyennement même si je sais qu’ils doivent reprendre l’album XIII en intégralité.

Et direction le camp pour débriefer à chaud cette édition anniversaire. Il en ressort pour beaucoup que même avec une affiche moyenne sur le papier on prit une méga claque pendant trois jours tellement l’ambiance était magnifique et ce malgré quelques désagréments liés au site.

Par ailleurs on notera que même malgré les alertes météos, tous les groupes ont pu jouer et ça c’est cool, c’est du respect pour leur travail. Et tout le ne pense qu’à une chose maintenant : c’est d’être là dans 363 jours ! #StayHeavy

Report par Delphine

 

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