Événement

TURISAS + Starkill @u Connexion Live
14
Fév
2014

TURISAS + Starkill @u Connexion Live

  • Adresse:Rue Gabriel Peri, 31000 Toulouse
  • Lieu:Le Connexion Live
  • Horaires:19h00 – 23h45

SPM Prods présentes:

Turisas + Guest au Connexion à Toulouse

Tarif : 18€ Hors frais de loc.

Préventes :
Yes Go Live : https://www.yesgolive.com/spm-prod/turisas

Fnac : http://www.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Hard-rock-Metal-TURISAS—GUEST-42114.htm

Digitick : http://www.digitick.com/turisas-guests-concert-connexion-live-toulouse-14-fevrier-2014-css4-digitick-pg101-ri2127554.html

PHOTOS

Retrouvez toutes les photos de la soirée par Gabrielle Aybram, ICI .

REPORT

STARKILL.

Le concert débute un peu après l’heure prévue mais très tôt au connexion live, bondé à 19h30. C’est Chicago qui ouvre la soirée avec les 4 jeunes de Starkill, menés par un Parker Jameson aux allures de Matthew Tuck des années 2000… Ce qui laisse deviner de quelle population est constituée le premier rang. Parker communique bien avec la foule, déchaînée dès le second morceau issu de l’album « Fires Of Life ». Je mets une mention pour les vocalises vraiment sympas et propres, rappelant le bon Death Metal que l’on aime.
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Malgré un son qui manque de définition notamment à cause des basses trop présentes, l’album est défendu avec motivation par les quatre membres et celle ci est transmise au public avec succès, puisque l’on voit le bout du nez d’un circle pit (très brouillon les gars !) et même un Wall Of Death miniature, sympathique et bien violent.

Donc, nous avons compris, la soirée est bien ouverte par Starkill qui techniquement ne fera l’objet d’aucun reproche de ma part. J’ai même apprécié les nombreux soli de guitare (dans Sword, Spear, Blood, Fire par exemple) qui manquent tellement dans certains autres styles (PostCore, DeathCore) et qui m’ont donné envie de titiller le manche d’une bonne Jackson Américaine.

L’Amérique a allumé Toulouse et la suite de la soirée s’annonce pleine de sueur et de sang pour cette Saint Valentin réussie au Connexion Live avec TURISAS !

 

TURISAS.

Peu après que les roadies aient installé tout le matos nécessaire au show des Finlandais, le public commence à s’impatienter et à réclamer l’arrivée de ces fameux vikings aux visages badigeonnés de peinture rouge et noire  !
C’est le batteur qui s’installe en premier mais ses compatriotes ne tarderont pas à rappliquer et à balancer la purée !
Tout d’abord, ce qui frappe les connaisseurs de Turisas, c’est le changement de line-up qui, du coup, aura influencé la composition de leur dernier album intitulé « Turisas 2013 ». Robert Engstrand, claviériste, remplace l’accordéoniste Netta Skog . A noter aussi les arrivées de Jaakko Jakku à la batterie et de Jesper Anastasiadis à la basse.

Le set s’ouvre sur Ten more miles, un morceau entraînant, qui séduit par son coté « épique »  et la chaude voix grave de son chanteur Mathias Nygård. Ce qui est bien avec cette chanson, c’est que le public peut chanter le refrain, facile à retenir !
A travers le Connexion résonnent alors des « Turisas ! You can count on us !! »

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La seconde chanson se nomme Take the day ! Elle est différente de la précédente car moins « galopante » mais l’on retrouve quand même certaines sonorités propres au groupe, que ce soit les chœurs ou la superposition du violon avec le clavier !
Elle aura le mérite d’introduire To Holmgard and beyond, qui est vraiment une composition saisissante ! Je veux dire par là qu’il est impossible de ne pas se laisser emporter par cette mélodie au caractère si « guerrier » ! Et bien évidemment les moshpits se reforment vite, tout le monde s’abandonne à la musique, c’est une grande communion, une fête à laquelle nous sommes tous conviés !

La suite du concert se poursuit avec des morceaux plus tranchants issus du premier album « Battle metal », à savoir The land of hope and glory et Rex Regi Rebellis. Puis les Finlandais reviendront à leur dernier album avec For your own good, et enchaîneront avec Battle Metal afin que les plus valeureux d’entre nous rejoignent le champ de bataille ! Les slammeurs se multiplient malgré le peu d’espace qui sépare la scène du balcon qui était d’ailleurs un peu bas pour ces voltigeurs d’un soir (aie !). Quand au reste du public, il se bouscule toujours dans un esprit de camaraderie et de bonne humeur !

Le show continue avec une chanson très explicite, No good story ever starts with drinking tea ! Et puisque la bière coule à flots au Connexion, le frontman ne se prive pas pour se réhydrater ! Mention spéciale à ce dernier qui tout au long du live nous a exprimé sa joie de nous voir si nombreux pour cette date dans la ville rose. Il a également fait remarquer l’excellente ambiance et de toute façon il avait tellement transpiré que toute la peinture sur son visage était presque partie ; C’était synonyme d’un concert réussi comme il a pu nous le dire !

Mais revenons au live qui se poursuit avec We ride together avant de se terminer par Miklagard overture. Se terminer ?!! Bien sûr que non ! On ne se quittera pas avant un fabuleux rappel ! Les six nordiques s’empresseront de réapparaître sur scène pour jouer Stand up and Fight, qui est aussi le titre de leur avant dernier album.

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Ca y est il ne reste qu’une seule chanson et tout le monde sait pertinemment laquelle ! Mathias Nygård montre du doigt une boule à facettes qui commence à s’illuminer et hop, en un éclair c’est ambiance « disco » ! C’est l’heure de s’agiter une dernière fois sur la mélodie de Rasputin ! Oui oui, le célèbre tube de Boney M, sauf que là, c’est un poil plus « viking »… Le public s’égosille dans cette ultime bataille et profite de cet instant, le temps semble figé et c’est bon signe car la magie a opéré ! D’autant plus que le violoniste se jette dans la foule pour un ultime et glorieux slam !

Les adieux sont difficiles, mais encore une fois on aura passé une superbe soirée grâce à Starkill et Turisas. On se donne rendez vous pour la prochaine date SPM prod qui aura lieu au Bikini le mardi 25 Février avec Sepultura, Legion of the Damned, Flotsam and Jetsam et Mortillery  !
Horns up !

par Jimmy MOTTET et Sam TOUSART

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