Événement
SOILWORK + HATESPHERE + T.A.N.K.+ EXECUTION @u CC John Lennon
23 ème FESTIVAL DE NOEL
Vendredi 18 Décembre – 19h30
P.A.F : 20 € sur place – 17 € en Loc .
SOILWORK – HATESPHERE – T.A.N.K – EXECUTION
groupes du vendredi :
SOILWORK – the bringer
https://www.facebook.com/soilwork
HATESPHERE – pandora’s hell
https://www.facebook.com/hatesphere666
T.A.N.K
https://www.facebook.com/thinkofanewkind
EXECUTION – ocean (out of control)
https://www.facebook.com/EXECUTION.deathmetal
places disponibles dès maintenant sur réseaux et bientôt chez Point Show (limoges) & l’Arkange (limoges)
Infos : executionmanagement@free. fr / executionmgt@free.fr
EXECUTION MANAGEMENT en co-prod avec le Centre Culturel John Lennon
location par Moxity :
http://www.moxity.com/events/festival-de-noel-23-jour-1-soilwork-+-hatesphere-+-t-a-n-k-+-execution/ticketing/select?
———–
REPORT:
A Limoges, dans le limousin, le festival de Noël est une institution. Un évènement pour les habitants à ne louper sans aucun prétexte et qui commence à se faire un nom dans la scène internationale. Ce ne sont rien de moins qu’Eluveitie et Fleshgod Apocalypse qui ont officiés en tête d’affiche respectivement en 2014 et 2013.
Pour ce beau weekend, nous assisterons seulement à la 1ere journée, composée de Soilwork, Hatesphere, T.A.N.K. et Execution, sachant que c’est Dagoba et Black Bomb A qui joueront le lendemain, de beaux plateaux en perspective.
Nous rallions donc le CC John Lennon, une salle bien connue dans le coin et dans laquelle nous reviendrons dans le futur.
C’est donc Execution qui à l’honneur d’ouvrir les hostilités. Plusieurs membres du groupe font parti de l’orga, et ayant quand meme plus de 20 ans de carriere (1989 exactement) avec 2 albums et plusieurs démos, ce groupe est méconnu dans l’héxagone. Leur death/thrash à tendance schizophrénique (leur chanteur portera une camisole sur certains morceaux) fait mouche devant le public local un peu éparse à l’heure du repas mais quand meme connaiseur. 30 minutes de bonne mise en bouche.
T.A.N.K., anagramme pour Think Of A New Kind, est un groupe de death mélodique/metalcore français que j’avais déjà eu l’occasion de découvrir lors d’un précédent concert de Soilwork en Suède. En plus de morceaux bien puissants qui alternent, voir même superposent, chants clairs et growls, ils savent mettre l’ambiance dans la salle, notamment grâce à leur chanteur énergique qui reste rarement en place ainsi que leur batteur qui change aléatoirement d’expressions pendant tout le concert.
Ils ont principalement joué des morceaux de leur nouvel album Symbiosis mais aussi des quelques morceaux du précédent album Spasms of Upheaval, notamment la chanson T.A.N.K 09 qui consiste à dire aussi fort que possible les initiale du groupe.
J’ai été ravi de voir des fans dans le public toujours prêt à bouger et à chanter les paroles quand c’était possible. C’était un changement radical et bienvenue comparé à la froideur du public suédois avec lequel le groupe a été accueilli.
Les danois de Hatesphere sont des habitués en France : d’abord en 1ere partie de Hypocrisy en 2013 puis Finntroll en début d’année, les revoila pour l’occasion, venu défendre leur dernier rejeton : New Hell.
Comme à l’accoutumée, c’est tambour battant que le groupe déboule sur scène et appuie direct sur le champignon avec leurs hymnes thrash new school et bien rapides (Floating, Reaper Of Life).
Mais la où ça fait fait mal, ce sont sur des titres comme Ressurect With A Vengeance avec son riff qui te percute la machoire et propice au headbanging violent, m’est avis que certaines nuques s’en rapellent encore.
Les bonhommes ont la banane sur scène et leur chanteur Esse n’hésite pas à balancer que le public est un des meilleurs de la tournée et bien meilleur que celui de Paris où ils ont joués la veille au Trabendo.
Le titre destructeur The Sickness Within vient clore le débat, une leçon de thrash parfaite pour un groupe sur lequel on pourra toujours compter.
Arrive finalement Soilwork, les membres du groupe se place dans le noir alors que l’introduction de The Ride Majestic débute. Je pouvais enfin profiter des suédois sans avoir à subir la horde des fanboys locaux qui se presse sur le devant de la scène dans l’espoir de recevoir un brofist du chanteur et de son charisme.
Le groupe a alterné chansons de leur dernier album The Ride Majestic avec des chansons plus anciennes, dont ma préférée de The Living Infinite : Tongue, voire même qui date de leurs premiers albums, je pense surtout à Bastard Chain. Même si le public était généralement calme, avec des silences à faire rougir les églises entre différentes chansons, l’ambiance sur Stabbing the Drama, Nerve et Let This River Flow était correctement mouvementé.
L’ambiance sur scène était au rendez-vous avec les membres qui s’amusent autant que le public voir même plus encore, entre le bassiste qui n’a pas décroché son sourire de tout le concert et même après, les guitaristes et le chanteur qui partagent autant de fois le devant de la scène, sans oublier qu’ils ont l’air de s’amuser comme des gamins sur les morceaux. Une partie de cet enthousiasme est retombé dans le public, notamment quand le groupe s’est fait rappeler pour jouer suffisamment de morceaux pour nous donner l’impression d’avoir partagé le concert en deux.
Mon seul regret du concert concerne le public, que j’ai trouvé très calme. Toujours meilleur que le public suédois c’est sûr, mais suffisamment calme pour que je tombe au beau milieu d’un circle pit raté et bien vide.
par Myriam Sadys (T.A.N.K. et Soilwork) et Romain Reaper (Execution et Hatesphere)
