Événement
SABATON + ALESTORM + BLOODBOUND @u Rocher De Palmer
Nous Prod présente :
SABATON + ALESTORM + BLOODBOUND au Rocher de Palmer (Cénon – 33)
La machine de guerre Sabaton, infatigable et qui ne connait pas la peur, reprend la route, engagez-vous ! Les quatre suédois continuent leur conquête du monde après avoir définitivement triomphé dans leur pays, et c’est toujours avec Heroes sous le bras qu’ils s’attaqueront à Bordeaux au Rocher de Palmer le 23 février.
Infos : http://
Mardi 23 février – Start 20h
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REPORT:
Une fois n’est pas coutume, on enchaîne plus les concerts sur Bordeaux en ce moment qu’on enfile les perles (Il dit qu’il voit pas le rapport). Avec un voyage dans la Bodomobile où les passagers furent bien serrés, et ses péripéties uniques (le coffre qui s’ouvre au milieu de l’autoroute, ça surprend) on retrouve donc cette belle salle, une semaine après Machine Head.
Le rocher ce soir n’affiche pas complet mais c’est tout de même pas loin de 700 personnes qui se déplaceront pour le coup.
BLOODBOUND, groupe suédois de power metal, nous fait l’honneur d’ouvrir le débat. Situé à mi-chemin entre Hammerfall (on se méprendrait sur la voix) et Freedom Call, leur power metal est assez efficace et soutenu. Contrairement à leur comparses, l’imagerie est plutôt tournée vers le diable, ainsi le prouve leur chanteur qui porte 2 mini cornes sur sa tête. Actif depuis 2005, ils quand même déjà sorti 6 albums dont le dernier bien-nommé Stormborn.
Excellent son, public réactif qui semble connaître les morceaux, compos qui sont entièrement dédiées pour le live, bref on passe un bon moment et on espére les revoir après une ½ heure de show bien sympathique.
Bon, on ne s’en doute pas une seconde : au moins la moitié de la salle est venue voir les tarés écossais d’ALESTORM, un groupe qu’il ne faut absolument pas prendre au sérieux : canard gonflable géant, backdrop avec bananes géantes, tireuses de Jager et Vodka accrochés à la batterie, leur pirate metal semble de plus en plus débile et alcoolisé. Et malgré ça, le groupe est très en place : le fabuleux Keelhauled est joué d’entrée de jeu et la violence apparaît enfin dans le pit.
Les premiers slams apparaissent ainsi que les Sharkslam : slamer sur un requin gonflable, c’est quand même la classe. Les tubes, repris par une foule en délire total, sont nombreux : Shipwrecked, Drink, Magnetic North.
Puis vint l’instant magique, comme à Toulouse en 2013, le fameux Nancy The Tavern Wench qui voit la foule s’asseoir et créer des vagues d’avant en arrière, sous les yeux hagards de ceux qui découvrent le groupe.
Une fois de plus, on est pas déçu du voyage et c’est devant un parterre conquis que les ultimes cartouches que sont 1741 (Battle Of Carthagena) et Hangover seront tirées.
Le groupe a parcouru un sacré chemin depuis leur première venue en 2009 à Toulouse devant une petite centaine de personnes en 1ere partie de Grave Digger et voir leur statut actuel parmi les leaders du Pagan Metal fait vraiment plaisir.
Voici enfin la tête d’affiche : SABATON. La aussi, que de montée en puissance depuis la 1ere fois qu’on les a vu, c’était à Bilbao en 1ere partie de Edguy et Dragonforce ; et seulement 25 minutes de show, Primo Victoria venait tout juste de sortir. Et quand on voit leur évolution, devenir porte parole du futur du Heavy Metal et tête d’affiche du Wacken 2015, ça laisse rêveur.
The Final Countdown se fait entendre et Ghost Division, comme d’habitude est la parfaite entrée en matière. Les musiciens qui, apparemment, ne seraient pas très en forme, ne laissent rien transparaître et donnent tout ce qu’ils ont. Le son est très équilibré lui aussi, ce qui nous laisse vraiment apprécier les nuances des samples derrière.
Super décor avec le char d’assaut en guise de batterie, micro avec casques de guerre, textes traitant uniquement de batailles, tout cela dans une ambiance bonne enfant avec blagues potaches et beaucoup de communication avec le public. Car Sabaton a un public très proche de lui, connaissant très bien les paroles et scandant le nom du groupe très fort entre les morceaux, provoquant des frissons sur le bras de Joakim Broden, chanteur du combo, Rayban sur les yeux. Les standards Resist And Bite, le speed Lion From The North, Carolux Rex, Swedish Pagans ou The Art Of War sont devenus des hymnes intersidéraux mais certains titres comme Wolfpack ou le nouveau To Hell And Back sont aussi de vrais bijoux.
La triplette en rappel Night Witches/Primo Victoria/Metal Crue feront jumper la foule comme jamais et nous prouve que Sabaton est définitivement rentré dans la cour des grands du Heavy Metal. Qu’on se le dise.
par Romain Reaper
