Événement

BORN OF OSIRIS + VEIL OF MAYA + VOLUMES + BLACK CROWN INITIATE @u Metronum
18
Sep
2016

BORN OF OSIRIS + VEIL OF MAYA + VOLUMES + BLACK CROWN INITIATE @u Metronum

  • Adresse:Toulouse
  • Lieu:Le Metronum
  • Horaires:19h00

DEADLY RHYTHM, en accord avec ALTERNATIVE LIVE présente :

☞ Le SUMERIAN ALLIANCE Tour à Toulouse!

BORN OF OSIRIS
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VEIL OF MAYA
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VOLUMES
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BLACK CROWN INITIATE
https://www.facebook.com/BlackCrownInitiate/?fref=ts

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► Entrée :

22e en prévente via les réseaux FNAC et DIGITICK et VICIOUS CIRCLE, GIBERT JOSEPH et O’CD

25e sur place

► Ouverture des portes 19h00

REPORT:

Ça y est, la saison des concerts de la rentrée pointe le bout de son nez : et on peut dire qu’on est sacrément gâté cette année puisque les 3 assos principales Spm Prod, Noiser et Deadly Rhythm ont fait les choses en grand et nous proposent de super plateaux jusqu’à la fin de l’année. Et pour commencer, un petit concert de musique gentille et douce avec 4 groupes donnant plutôt dans un metalcore dans l’ensemble. Pas tellement ma tasse de thé mais je donne quand même la chance à ce style. Jusqu’à la dernière minute, les préventes n’étaient pas des plus acharnées mais le Metronum sera finalement très bien rempli, à la grande joie de l’orga, dont la moyenne d’age ne dépassera pas les 25 ans, preuve que la génération se renouvelle bien, même si on espère que la majorité se dirigera par la suite vers du metal un peu plus classique.
BLACK CROWN INITIATE ouvre le bal. Le groupe propose un death metal assez léger, aérien lorgnant souvent vers Opeth et toute la nouvelle vague de ces dernières années. Le contraste entre la violence des blast beats et l’atmosphérique de certains passages prend tout son sens, mis en relief par un son correct et pas trop fort.
Le chanteur assure un growl efficace tandis que un des guitaristes, au look coincé dans les années 70, nous gratifie d’un chant clair plutôt réussi (pas comme dans tous ces groupes d’émocore dont la voix te fait grincer les dents) qui rappelle un Vortex dans ses meilleures années avec Dimmu Borgir. Une bonne entrée en matière avec 4 chansons assez longues pour un set de 25 minutes environ.
Le groupe suivant, VOLUMES, avait joué avec Northlane l’an dernier au Saint Des Seins et m’avait laissé un poil dubitatif, sans doute dû à une prestation en roue libre ou à la fatigue des musiciens qui étaient sur la fin de la tournée.
Les revoir dans un cadre moins intimiste me fera sans doute changer d’avis. Mes propos sont nuancés : je n’adhère pas tellement à leur musique qui me paraît un peu redondante, une impression de déjà vu à chaque morceau qui sonne pareil, jouant de la corde à vide quasiment tout le temps.
En revanche, s’il y a une chose qu’on ne peut nier, c’est énergie déployée par les californiens, vêtus de blanc, et surtout par les deux chanteurs qui s’en donnent à cœur joie et font chanter le public, sautant partout, sur presque tous les refrains. Bref, j’ai beau essayer, quand ça veut pas, ça veut pas.
Attendu par une bonne partie du public, VEIL OF MAYA prend le relais. Cette fois-ci, on reste dans un metalcore / deathcore mais avec un soupçon de brutalité en plus, quelques plans death metal font irruptions, histoire de mettre un peu de bourrin dans tout cela.
Si seulement, il n’y avait pas eu de chants clairs, heureusement pas nombreux, le concert aurait été bon d’un bout à l’autre. Malgré les 12 ans d’ages du groupe, les membres paraissent avoir la belle jeunesse, particulièrement le guitariste Mark Okubo ainsi le bassiste Danny Hauser, faisant trembler sa basse 7 cordes à la manière d’un Steve Harris.
Le public, lui, mouille sacrément la maillot et saute dans tous les sens, mosh et walls of death ne se calmeront jamais. Voila qui remet un peu les pendules à l’heure.
La tête d’affiche pointe le bout de son nez : BORN OF OSIRIS. Le niveau de technique monte encore d’un cran. C’est parti pour 1h15 de metal moderne, sans trop de synthés ni de voix claires, ce qui n’est pas pour nous déplaire.
Les musiciens la aussi se lâchent totalement, envahissent l’espace scénique tout le temps et le bonheur de jouer se fait clairement ressentir. Le claviériste, dans son coin, lâche souvent son instrument, prend son micro et va hurler de toutes ses forces, dans un registre un peu différent du chanteur principal.
Le mode djent prend le pas de temps à autres, mais la mélodie revient bien souvent, malgré tout, propice au secouage de cheveux. Et même après la dernière note, les musiciens resteront un moment à remercier tout le monde, distribuer baguettes et médiators.
J’allais à ce concert sans grande prétention, j’ai été agréablement surpris même si, au final, (cela vient peut être de l’age ou du style qui veut ça), comme m’a dit un ami à la fin du concert : « c’était bien mais ça manquait quand même d’un peu de couilles, on se rattrapera à Whitechapel ». Nous y serons.

par Romain Reaper

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