Événement

BEHEMOTH + ABBATH + ENTOMBED AD + INQUISITION @ La Cigale
09
Fév
2016

BEHEMOTH + ABBATH + ENTOMBED AD + INQUISITION @ La Cigale

  • Adresse:Paris
  • Lieu:La Cigale
  • Horaires:18h00

Garmonbozia Inc. présente, en partenariat avec VS-webzine et Metallian :

± BEHEMOTH! « The Satanist show » + ABBATH -Official- + Entombed A.D.+ INQUISITION Official
± Le mardi 09.02.2016 @ Paris – La Cigale
!! date unique en France !!

[concert initialement prévu au Bataclan – les tickets restent valables]

▬▬▬▬ infos tickets ▬▬▬▬

Billets -chers +jolis – 35€
➨ Envois postaux : billetterie[at]garmonbozia-inc[point]com
➨ Paris – via A Jeter Prom : http://ow.ly/GrFKh
➨ Paris – chez Rock’n Roll Voltage

Billetterie – 38.5€
➨ digitick > http://ow.ly/SsYvW
➨ fnac/carrefour > [plus dispo]
➨ ticketmaster/leclerc > http://ow.ly/SsYT3

▬▬▬▬ les groupes ▬▬▬▬

BEHEMOTH ■ www.behemoth.plfb.com/behemoth

ABBATH ■ www.abbath.netfb.com/abbathband

ENTOMBED AD ■ fb.com/EntombedAD

INQUISITION ■ fb.com/inquisition.official

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□ Garmonbozia ➨ Nos concerts : http://ow.ly/w3HI1
facebook.com/Garmonbozia.Inc
youtube.com/GarmonboziaGig
□ powered by A Jeter Prom □
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REPORT:

Je sais même pas par où commencer. L’angoisse de la page blanche. Ou noire. Car ce fut la messe. La messe noire. Retour sur ce voyage mystique. Une date vraiment attendue depuis très longtemps.
Après un voyage en avion sympathique et un hamburger avalé rapido, on arrive devant la Cigale. Par contre, dû au couvre-feu imposé dans les salles du centre ville, l’ouverture des portes est à 17h. On se place tranquillement au 1er rang pour ensuite admirer la magnifique architecture intérieure de cet endroit, une sorte de mini-opéra d’une capacité de 1400 places. Il est 17h30 quand INQUISITION monte sur scène. Du Black Metal à l’heure du goûter, voilà qui est plaisant. Dagon et Incubus débarquent et nous abattent leur black metal classique, incisif et efficace.
Son impeccable, mélodique et tranchant comme un rasoir, le duo met les points sur les I, pas de fioritures avec des samples ou autres artifices : corpsepaints, guitare et batterie, accélérations et parties plus lentes, comment ne pas résister au headbang furieux que produisent les colombiens ? En revanche, 1/2h de set, c’est bien court, on aurait bien repris 1 ou 2 morceaux de plus.
On retourne en terrain connu avec les ENTOMBED AD. Après la tempête qui s’était abattue lors de leur passage à la Dynamo en 2014, il fallait en remettre une couche.
Les suédois profitent des 45 minutes qui leurs sont allouées pour chauffer la salle qui enfin commence à bien remuer, le death’n roll old school étant propice à cela. La setlist puise aussi bien dans le récent mais surtout dans les vieux titres.
LG Petrov, toujours à l’œuvre est déjà pété comme un coing, enchaîne les bières et hurle de toute ses forces dans son micro quand il ne fais pas de blagues salaces entre les morceaux. Wolverine Blues et l’excellent Left Hand Path seront les ultimes salves de ce set dévastateur.
Ah, la Norvège. Ses forêts magiques enneigées, ses montagnes et ses fjords. Ses églises qui brûlent. Et sa scène musicale de Bergen. Après le départ d’ABBATH du tres grand Immortal, on se demandait ce dernier allait devenir. Que nenni. Le bonhomme a vite repris ses esprits et sorti l’album éponyme fin 2015.
L’impatience nous guette. Le grand Abbath, en armure s’il vous plaît, est accueilli en grande pompe. Désormais accompagné du tres grand King Ov Hell à la basse mais sans Kevin Foley (Benighted) à la batterie remplacé par un ex-Decrepit Birth, au jeu efficace mais très mécanique.
Le son, pas top au début, s’améliore par la suite. Le public répond franchement mais c’est surtout sur les morceaux de son ancien groupe que l’emballement prend forme : les Tyrants, One By One et autres All Shall Fall sont d’autant plus énormes que le public les reprend en cœur.
Et puis il faut signaler quand meme le charisme du seigneur : ses mimiques uniques (le levé de jambe, le crabe…) sont toujours aussi drôles. Un retour gagnant.
Sorti en 2014, The Satanist nous avait bluffé tant cet album montre que BEHEMOTH est toujours vivant mais dont la notoriété a, suite à cela, augmenté considérablement. Et donc, pour notre grand plaisir, cet album sera interprété dans l’ordre et en intégralité, s’il vous plaît.
C’est donc dans une pénombre angoissante, un public ultra chaud et un décor digne d’un film de Clive Barker (avec écrans géants sur chaque coté de la scène) que les musiciens se mettent en place avec le sublime Blow Your Trompets, Gabriel.
La cérémonie démoniaque commence. Le son est parfait et équilibré. Les points d’orgues seront Ora Pro Nobis Lucifer ainsi que Ben Sahar, véritables pépites en live.
Les membres du groupe sont autant impressionnants les uns que les autres : Inferno et son jeu précis et rapide, Seth et ses solos véloces ; quant à Orion, il impose de lui même à la perfection. Et puis il y a Nergal, véritable envoyé de Satan, un monstre de scène, même lorsqu’il arpente le 1er rang pendant In The Absence Ov Light pour distribuer des hosties à des fans en transe (dont votre serviteur). « It’s feel good to be alive » lance t-il juste avant d’entamer l’énorme O Father O Satan O Sun.
L’heure des rappels se pointent et on re-rentre dans le vif du sujet avec le très vieux Pure Evil And Hate, très rock’n roll, suivi de près par Antichristian Phenomenon, de Thelema 6 et le fabuleux Conquer All, de Demigod, clairement taillée pour le live.
L’ambiance atteint son paroxysme pour l’ultime salve, le génial Chant For Eschaton 2000, avec crachats de sang sur le public. La messe noire est dite. Merci Behemoth pour ce concert extraordinaire, on se donne rendez-vous au Bikini en octobre pour la revanche.

par Romain Reaper

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