Événement

IGORRR + AMENRA + DER WEG EINER FREIHEIT + HANGMAN’S CHAIR @u Bikini
21
Mar
2023

IGORRR + AMENRA + DER WEG EINER FREIHEIT + HANGMAN’S CHAIR @u Bikini

Noiser, en accord avec The Link Productions présente :
Igorrr a cette précieuse et rare faculté à démontrer à travers sa musique que les genres n’existent pas, sans produire un simple et vulgaire pot-pourri.
A la fois isolé et fin connaisseur d’un spectre artistique global rassemblant la musique dans son entièreté, il explore l’extrême en donnant un nouveau souffle au breakcore.
Depuis trois albums, ce minutieux constructeur d’arrangements millimétrés prouve que le genre n’est qu’un vecteur permettant de passer à la moulinette rythmique toutes sortes de timbres sonores, d’attributs stylistiques en les écrabouillant pour n’en garder qu’un concentré direct et sans équivoque.
Très influencé par le metal, milieu dans lequel il a vécu bien des expériences, il n’a aucun scrupule à sampler ou enregistrer ses plus extrêmes formes, en les acoquinant à la décadence de la musique baroque au sein de rythmiques jazz, techno, country, détruites au beat repeater, au hachoir compulsif, tapissant de déjections un art aussi aberrante qu’efficace. De ces idées loufoques nait une ambiance absurde, provocante, étrange, rappelant la folie des Carnival in Coal, sans avoir à rougir du savoir-faire des meilleurs fondateurs breakcore.
Avec Savage Sinusoid en 2017, Igorrr a plus que prouvé qu’il était une force musicale vraiment unique – et Spirituality And Distortion en 2020 confirme cette réputation bien méritée. En mélangeant des styles musicaux disparates, allant du death et du black metal au breakcore, en passant par la musique balkanique, baroque et classique, d’une manière aussi peu conventionnelle et imprévisible que passionnante, Igorrr ne ressemble à aucun autre groupe, et Spirituality And Distortion présente une gamme d’émotions aussi large que les sons. « La vie est un large éventail d’émotions – parfois vous êtes heureux, parfois vous êtes triste, en colère, énervé, nostalgique ou époustouflé », déclare Gautier Serre, le cerveau du groupe. « La vie n’a pas qu’une seule couleur. Ces 14 titres sont un voyage à travers les différents états d’esprit que j’ai traversés. »
Alors regardons le début de tout ça. Pourquoi Amenra existe-t-il en 2021 ?
D’où vient De Doorn, et pourquoi a-t-il pris cette forme ? Comme Colin et le reste du groupe l’ont souvent expliqué par le passé, toutes les messes sont nées d’une accumulation d’épreuves dans leurs propres vies privées.
De nombreux artistes qualifient aujourd’hui leurs concerts de « rituels », bien sûr, souvent sans grande raison autre que celle d’incrémenter une partition culte imaginaire, mais dans le cas des deux performances auxquelles Colin fait référence, c’est exactement ce qu’elles étaient. « C’étaient des moments magnifiques », se souvient-il.
Par-dessus tout, De Doorn est l’album qui révèle le plus le vrai visage d’Amenra. Leur expression la plus authentique. C’est comme si le temps, l’âge et la maturité les avaient amenés, lentement, de l’obscurité absolue de leurs débuts vers la lumière, leur faisant réaliser que le reflet le plus pur de notre humanité ne se trouve pas seulement dans la douleur mais aussi dans les bords qui séparent la lumière de l’obscurité.
Colin, agenouillé, dos au public, hurlant dans l’obscurité, la voix étouffée par les guitares, pourrait bien commencer – littéralement ou métaphoriquement, nous verrons – à se lever enfin et à se tourner vers son peuple, recevant ses mots tout comme la sculpture de l’arbre a reçu les mots du peuple gantois, et leur faisant écho, plus clairement, plus réfléchi, parlant de l’obscurité vers la lumière.
C’est pour cela qu’Amenra existe, et qu’elle est si essentielle, en ce moment. La douleur est toujours là, mais elle n’est plus seule.
Les expérimentateurs de black metal progressif et d’avant-garde de Der Weg einer Freiheit n’ont jamais cessé de repousser les limites du genre qu’ils appellent leur maison depuis leur formation début 2009.
Et avec la sortie en 2021 de leur cinquième album, Noktvrn, les Allemands cherchent à élargir les esprits et les perspectives de leur fanbase toujours croissante, de la même manière qu’ils se sont poussés dans chaque élément de la création du nouvel album. Der Weg einer Freiheit a peut-être existé et prospéré au cours de cette période, mais aller au-delà de son premier album éponyme ne faisait pas partie du plan initial du guitariste/chanteur/maître d’œuvre Nikita Kamprad.
Formé à partir des cendres du quatuor de black metal Frostgrim et du groupe de deathcore mélodique Fuck Your Shadow From Behind, Kamprad et le chanteur Tobias Jaschinsky ont fondé Der Weg einer Freiheit pour exprimer leur amour du black metal et la recherche de la libération par l’art, comme en témoigne l’idée de leur nom – qui se traduit par « La voie de la liberté ».
Hangman’s Chair, formé en 2005 à Paris, est l’un des groupes de rock doom aux sonorités les plus uniques actuellement en activité.
Au fil des années, ils ont trouvé et peaufiné leur propre signature sonore, quelque part à la croisée de Type O Negative, Life Of Agony et Sisters of Mercy, pour ne citer qu’eux.
Chaque album tire sa force et son essence des expériences de vie des membres du groupe, qu’ils racontent toujours avec une honnêteté sans faille.
Qu’il s’agisse de la perte de membres du groupe, d’overdoses ou de la difficulté de vivre dans la banlieue de Paris, toutes ces émotions humaines résonnent dans chacun de leurs morceaux.
L’obscurité et la transforment en quelque chose de beau, lourd et mélancolique. Après 5 albums studio et une poignée de splits / EPs, Hangman’s Chair sort son 6ème album studio, « A LONER », leur premier disque à sortir sur le label allemand NUCLEAR BLAST. Sur la solitude sous toutes ses formes, ce disque a toutes les caractéristiques qui rendent la musique de Hangman’s Chair si viscérale et vous tiendra en haleine dès la première écoute.
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► Lieu : Le Bikini
► Ouverture des portes à 19h
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