Événement
CROWBAR + DRAWERS + WITCHTHROAT SERPENT @ la Dynamo
Noiser présente :
CROWBAR + DRAWERS + WITCHTHROAT SERPENT
:::::::::::::::::::::: PREVENTES DISPONIBLES::::::::::::::::::::::::::::::::::
CROWBAR
Du bayou de la Louisiane est née en 1989 la musique de Crowbar, le groupe de Kirk Windstein, leader charismatique de la formation d’origine, et ancien guitariste de Down. Tout au long de sa carrière, le groupe a su mélanger des influences punk hardcore aux sonorités lourdes et grasses du doom et du sludge pour créer un son unique et dévastateur, à l’image des eaux boueuses de sa région d’origine, d’apparence paisible mais véritablement redoutables.
https://www.facebook.com/crowbarmusic
LOCAL SUPPORT !!
DRAWERS
Nous ne les présentons plus : leur récente release party a laissé des traces à la Dynamo, dans nos têtes et dans nos cœurs. Leur nouvel album simplement intitulé Drawers est sorti en février chez Kaotoxin records. Procurez-vous cet opus et venez partager avec eux votre amour.
https://www.facebook.com/drawerskvlt
http://drawerskvlt.bandcamp.com/
WITCHTHROAT SERPENT
Officiant au sein de différentes formations musicales importantes de la scène metal toulousaine (Fornication, Davulia, Malhkebre,…), les 3 gars de Witchthroat Serpent vous envouteront avec leur doom sombre et sexy ! Avis aux amateurs d’Electric Wizard… Witchthroat serpent est fait pour vous.
https://www.facebook.com/WitchthroatSerpent
http://deadlightentertainment.bandcamp.com/album/witchthroat-serpent-2
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REPORT:
Le monde du stoner est en ébullition ce soir. Un des pionners du style, provenant de la Nouvelle-Orléans vient poser ses bagages à la Dynamo. Kirk Windstein, qui a quitté Down dernièrement pour se consacrer désormais pleinement à son groupe fétiche, vient jouer pour la 1ere fois à Toulouse. Presque 1 an après la venue de Eyehategod, autre père fondateur du style, les fans ne sont pas rassasiés.
Witchthroat Serpent, le groupe émergeant et valeur montante dans le style doom le plus pur, joue en premier. Les membres, très discrets, ne sont pas des nouveaux venus, ceux-ci officiant auparavant dans des groupes tels que Sektarism, Fornication ou même Darvulya. Bien mieux rodés que pour le précédent concert toulousain au Saint des Seins, le groupe semble plus serein et ça s’entend. Bénéficiant de lights très légers, ainsi que d’un son parfait, fort mais très clair.
Le rouleau compresseur est en marche : c’est lent, viscéral, l’encens diffusé rajoute une dimension mystique au rituel. Une mise en scène est des plus sobre mais qui n’est pas pour nous déplaire. Reverend Bizarre ou même Electric Wizard semble planer non loin. Un très bonne entrée en matière et bonne découverte.
Le second groupe, en l’occurrence Drawers, prend le relais. Beaucoup proche du style de la tête d’affiche, le quintet met les points sur les I de manière directe : le sludge qu’ils pratiquent est tellement influencé par Crowbar qu’on pourrait presque croire que ce sont leur rejetons. Niko, le chanteur (qui au passage fait parti de l’orga de ce soir) est déchaîné, une sorte de Phil Anselmo aussi bien physiquement que vocalement.
Ils présentent ainsi leur 2e album sorti récemment. Ça va plus vite, plus léger mais aussi plus féroce. Bref un bon amuse bouche avant le gros plat de résistance.
25 ans de carrière, cela doit se fêter. Quoi de mieux avec un 10e album plus une tournée à suivre. Les 200 personnes présentes ce soir prennent position des lors que le quatuor monte sur scène. Crowbar et son frontman furieux Kirk, un mix de Gimli et Tyrion Lannister, barbe hirsute et grisonnante, éructe tout ses poumons au propre comme au figuré. Les autres musiciens se donnent à fond eux aussi malgré leurs ages avancés.
L’odeur du bayou est la quelque part, c’est gras et velu à souhait. On sent les réminiscences de la Louisiane profonde dans la musique. Et le pit, furieux, en redemande à chaque voyage. Symmetry In Black, le petit dernier, obtient les faveurs de la setlist.
Le son, encore très fort mais distinct met en relief le coté ultra heavy aussi bien sur les mid-tempo que les titres rapides. 1H15 de musique qui s’est écoulé à la vitesse de la lumière. On aura grand plaisir à les revoir au Hellfest dans quelques jours.
par Romain Reaper
