Événement
INSOMNIUM + TRIBULATION + INLANDSYS @u Metronum
Spm Prod présente :
WINTER’S GATE EUROPEAN TOUR Part 2 2018 :
INSOMNIUM + TRIBULATION + INLANDSYS
Préventes :
Digitick : http://tinyurl.com/
Fnac : https://tinyurl.com/
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REPORT :
Wouhou !! Me voilà parti pour ma première vrai accréditation, et pas des moindre ! Insomnium, groupe finlandais cher à mon cœur car « Across The Dark », est un de mes albums référence qui a forgé ma culture death mélo avec « Slaughter Of The Soul » d’At The Gates.
Ils reviennent aujourd’hui pour partager avec nous leur dernier opus « Winter’s gate », sorti en 2016. Véritable bijou sonore, cet album constitué d’un seul morceau de 40 mn nous fait voyager à travers la mythologie scandinave et narre l’épopée d’une expédition viking.
J’étais curieuse et inquiète en même temps de voir comment le groupe allait amener ce récit en live et à quel point le public serait réceptif à ce concept, qui n’est pas ce à quoi Insomnium nous avais habitué.
Vers 19h30, le premier groupe fait son entrée et nous, Actu Métal Toulouse, sommes fiers de constater qu’il s’agit d’un groupe 100 % toulousains : INLANDSYS. J’avoue avoir découvert très tardivement leur seul et unique opus « Carthago » sorti en 2018 reprenant une partie des morceaux de leur premier EP sorti 4 ans plus tôt.
Ils nous proposent donc un black/death mélodique, teinté d’influences Scandinaves et un mix chant Black et Death plutôt intéressant.
Peu de monde dans la fosse et l’ambiance semble avoir un peu de mal à se lancer malgré l’énergie déployée notamment par le claviériste qui semble s’éclater sur son clavier.
Par sa maîtrise, le chant black et death (mention spéciale pour le death, quelle puissance !) , tantôt alterné, tantôt à l’unisson a été pour moi le point fort du concert.
Quelques soucis techniques viendront perturber leurs élans (RIP corde cassée) et certains pains rythmiques, notamment à la batterie, ne m’auront pas permis d’être complètement immergée dans leur univers et me laissera une appréciation mitigée.
Mais malgré quelques soucis de coordination et un ensemble un peu « fouilli », les Toulousains assureront leur show jusqu’à la fin et seront chaudement remercier par le public.
Setlist : Burn for Baal/ Sacrificed Generation / The Emperor and the Children / Anthems / Siege for Souls
Petit pause Guinness en attendant les Suédois de TRIBULATION. Je discute avec mon collègue d’AMT qui semble comme moi ne pas avoir été emballé par leur prestation en première partie d’Arch Enemy au Bikini.
C’est donc avec quelques aprioris que j’appréhende ce concert, ne sachant pas vraiment comment définir leur style musical. Un mélange de death/ black, apporté par le chant qui s’en rapproche beaucoup et sonorités Rock prog 70’s qui ont le mérite de construire une identité forte au groupe. Leur dernier album « Down The Below », installe définitivement ce mélange de sonorités et je m’arrêterais là puisque je n’ai pas encore eu l’occasion d’écouter leur deux précédents.
Les voilà donc parti pour 1h de show, avec un peu plus de monde présent dans le public et quelques groupies aux barrières.
Je reconnais le premier morceau « lady death » issue du dernier album, subtil mélange heavy/ black renforcé par une batterie rapide et un chant caractéristique.
On souligne d’emblée l’esthétique des membres du groupe et la prestation très théâtrale, renforcé effets de lumières et les geysers de fumée. Jonathan Ulten, guitariste présent depuis le début de la formation s’amusera par des jeux de regards avec le public et occupera largement la scène, quitte à en faire un peu trop.
On passera par des morceaux de l’album « formulas of death » dont « ultra silvam », morceau 100% instrumental passant de sonorités rock psychés à une ambiance doom sur la fin. L’absence de chant sera pour moi le bienvenue, tant je le trouve répétitif et plat (bien que maîtrisé).
Pour mon plus grand plaisir, « The Lament » sera joué en fin de concert et Tribulation terminera sous les ovations du public, grandement mérité au vu de la qualité technique et le show décadent et assumé proposé par le groupe.
Set List : Lady Death / Melancholia / In the Dreams of the Dead / Rånda / Ultra Silvam / Nightbound / The Lament / Strange Gateways Beck
La salle se remplie petit à petit pour les chouchous de la soirée et je galère d’ailleurs à me frayer un chemin à l’avant de la fosse (tout ce temps perdu au bar à attendre ma Guinness..).
Le temps me paraît une éternité tant je frissonne à l’idée de revivre l’expérience INSOMNIUM sur scène.
Dans une ambiance presque intimiste, les 40 premières minutes seront donc une interprétation de l’unique morceau composant leur dernier album. Un pari parfaitement maîtrisé et qui semble conquérir le public qui accompagnera à de nombreuses reprises par des chants ou de simple frappement de mains notre quatuor Finlandais.
Sortis de la bulle « Winter’s gate », les premiers pogos arrivent sur « While We Sleep » et « Mortal Share ».
ça headbangue aussi du côté des artistes qui nous rendrait presque jaloux avec leurs cheveux tout droit sortis d’un conte elfique (non j’en fais pas trop).
Markus (guitare) occupe toute la scène et Niilo (basse-chant), bien que statique n’en reste pas moins expressif dans son interprétation.
On se laisse transporter sur les sonorités mélancoliques de « Down With The Sun » et on chante sur le refrain du magnifique « The Promothean Song » emmené par la voix sublime de Ville Friman.
Le groupe nous fera même l’honneur d’un rappel et nous offrira « Only One Who Waits » comme final qui terminera de nous en mettre plein la vue !
Un très beau spectacle donc, qui aura eu le mérite de permettre à un groupe Toulousain d’assurer la première partie d’un grand nom du Death mélo, chapeau bas !
Set List : Winter gates (full album)/ The Primeval Dark / While We Sleep / Mortal Share / Down With The Sun / Weather The Storm / Ephemeral / The Promethean Song / Only One Who Waits
par Laura Davous
