Événement

ARCH ENEMY + UNEARTH + DRONE @u Krakatoa (Bordeaux)
18
Mai
2015

ARCH ENEMY + UNEARTH + DRONE @u Krakatoa (Bordeaux)

  • Adresse:Bordeaux
  • Lieu:Le Krakatoa
  • Horaires:20h00

Transrock présente:

Arch Enemy (Death Métal – Suède)

Depuis 1995, Arch Enemy développe un death metal agressif tendance mélodique mené par le guitariste Michael Amott (ex-Carcass et Carnage). Il connait deux périodes, avec le chanteur Johan Liiva jusqu’à Burning Bridges (1999), puis avec la chanteuse Angela Gossow à partir de 2001 et l’album Wages of Sin. En 2009 parait le huitième opus, The Root of All Evil. En 2011, Khaos Legions marque le retour du producteur Rickard Bengtsson. Après d’importants changements dans son line up, Arch Enemy revient en 2014 avec War Eternal.

+ Unearth Official (Metal – USA)

Affirmant sa volonté de renouvellement, le groupe Unearth a choisi de s’éloigner de ses débuts death métal avec des sorties plus hardcore ou heavy.

+ Drone (Thrash Metal – Allemagne)

Depuis près de 10 ans, le groupe Drone crache son trash métal à la face du monde dans un style qu’ils qualifient de « 101 % sex métal ». Tout un programme !

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INFOS PRATIQUES :

Réservez dès maintenant vos places:
ici => www.krakatoa.org
Ouverture des portes: 19h45
Début des concerts: 20h15

Ⓣ Tram A : arrêt Fontaine d’Arlac
Ⓑ Bus n°48, 42, 23
Ⓥ Vcub : Fontaine d’Arlac
Ⓥ Voiture: Rocade sortie n°12 / St Jean d’Illiac
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REPORT:

Il y a 1 an en arrière, Arch Enemy ébranlait gentiment la sphère metal avec 3 annonces simultanées qui en ont choqués plus d’un :
– Le départ d’une des pièces maîtresses de la formation suédoise à savoir la frontwomen Angela Gossow pour se consacrer uniquement au management du groupe, chose qu’elle gérait déjà auparavant.
– L’intégration de la chanteuse du groupe The Agonist : Alissa White Gluz.
– La date de sortie de l’album War Eternal en juin 2014 avec le clip de la chanson éponyme.
Depuis le groupe a enchaîné les tournées non stop, le fabuleux Jeff Loomis, ancien Nevermore, a remplacé Christopher Amott et certains se souviennent encore de la boucherie en 1ere partie de Kreator en décembre dernier.
Une fois n’est pas coutume, c’est avec un plaisir sans fin en ce beau lundi que nous nous expatrions en terre Aquitaine pour rejoindre le Krakatoa, salle sympathique de la banlieue chic Bordelaise. Après avoir conversé avec les mecs de Drone de leur venue au Bikini l’an passé, nous pénétrons dans la salle et rejoindre paisiblement le 1er rang. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui démarre le débat de ce soir. Quoi de mieux que du thrash à la Machine Head pour commencer ? Rien d’original, me direz vous mais Drone assure correctement le spectacle. Malgré les soucis du système sans fil du frontman Moritz (dû aux interférences de la sécu de la salle) et une guitare qui finira mal, ceux-ci envoient quand même le pâté. La voix est bluffante tant celle-ci ressemble à Rob Flynn si on ferme les yeux. 30 minutes de bonne mise en bouche.
Les Unearth montent sur les planches. Et la, on sent que le combo de Boston n’est pas la pour la dentelle : d’entrée de jeu, ils nous prennent direct à la gorge avec leur metalcore (sans voix claire…) avec accélérations, breakdowns et soli mélodiques bien placés. Même pour les réfractaires à ce style, ça passe carrément bien en live. Ça bouge dans tous les sens, le public commence à se réveiller aussi et les 1ers headbangs secouent vigoureusement. 45 minutes d’un set de folie avec une maîtrise totale du sujet. A revoir vite.
Enfin ils sont la, Arch Enemy entre en scène. Batterie transparente lumineuse, lights intenses avec stroboscopes paralysants : ca va faire mal. Et c’est parti pour 1h30 de show intense quasiment sans temps mort : Khaos Ouverture résonne tandis que le groupe met les points sur i direct avec Yesterday Is Dead & Gone enchaîné avec l’excellent Burning Angel. War Eternal sera le 1er morceau de leur petit dernier (pas moins de 7 titres de cet album seront joués) et la bagarre monte en puissance dans la fosse.
Le terrible Taking Back My Soul tiré de Doomsday Machine est dépoussiéré, No Gods No Masters fait sauter toute la salle tandis que les classiques Dead Eyes See No Future, Ravenous ou My Apocalypse sont chantés à cors et à cris. L’exécution est parfaite, Jeff Loomis, timide il y a encore quelques mois, semble de plus en plus complice et complémentaire au fur et à mesure des dates avec Michael Amott et la section rythmique de Sharlee et Daniel, inchangée depuis plus de quinze ans est précise comme jamais.
Mais parlons du cas Alissa. Alors certes, passer après Angela Gossow qui était un monstre de scène avec une hargne violente, une haine de révolutionnaire et un charisme inégalé n’est pas chose facile et il est vrai que certaines interventions entre les morceaux en langue québecoise en fait rager plus d’un. Mais on ne peut lui jeter la pierre tant elle dégage quand même quelque chose et sa voix est tout de même redoutable. We Will Rise nous fait bouger la tête une dernière fois tandis que le groupe s’en va.
Jeff Loomis revient sur les planches et nous gratifie d’un solo, rejoint rapidement par Mr Amott pour interpréter Snowbound, un instrumental plein d’émotions. La foule s’agite une dernière fois alors que le riff du tranchant Nemesis nous anéanti et le groupe remercie tout le monde après le superbe final qu’est Fields Of Desolation et son tapping infernal. On se revoit dans 1 mois au Hellfest, soyez en sûr.

par Romain Reaper

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